Míguez
2. Si el principio generador fuese la Inteligencia en si en si misma, lo que viniese después de él tendría que ser inferior a la inteligencia, aunque próximo y semejante a ella. Pero como el principio generador está más allá de la Inteligencia, el ser engendrado debe ser necesariamente la Inteligencia. Más, ¿por qué el principio generador no es la Inteligencia? Sin duda, porque el pensamiento es el acto de la Inteligencia. Y, ciertamente, el pensamiento que ve lo inteligible, que se vuelve hacia él y que recibe de él su perfección, es en sí mismo algo indefinido al igual que la visión, alcanzando su limitación por medio de lo inteligible. De ahí que se diga que “las ideas y los números están hechos de la díada indefinida y del Uno”, y eso mismo es lo que constituye la inteligencia. La Inteligencia, pues, no es algo simple, sino múltiple; hace manifiesta una composición que es, no obstante, es inteligible, y ve ya una multiplicidad de cosas. Ella misma es objeto pensado y sujeto que piensa. Reviste, por tanto, una doble condición. Pero, después de ella, vienen todas las demás cosas de su pensamiento.
Nos preguntamos: ¿cómo proviene la Inteligencia de lo inteligible? Y hemos de responder; lo inteligible permanecen sí mismo y ni siquiera tiene necesidad del ser que ve y que piensa (porque digo que el ser pensante es indigente dependencia de lo inteligible); en tanto el Uno no está privado de sensación, sino que todo es de El, y sin El se encuentra. De El debe darse un total discernimiento, pues la vida está en El y todo está en El, y la concepción que tiene de sí mismo, como por una especie de percepción simultánea, consiste en un reposo eterno y en un pensamiento de la Inteligencia. De ahí que si permanece en sí mismo y en El se produce un ser, ese ser habrá de provenir de El cuando El mismo sea lo más alto que puede ser. Es así que “cuando permanece El mismo en su propio carácter”, un ser nace de El, haciéndose, entonces, compatibles su permanencia y el devenir y, puesto que subsiste como pensamiento, lo que nace de El es un pensamiento; pensamiento que, al pensar a su generador (pues no puede tener otro objeto) se convierte en una inteligencia, diferente, sin duda, a lo inteligible pero semejante a él, como verdadera imitación e imagen suya. Pero, si permanece en sí mismo, ¿cómo se produce un acto? Digamos que hay el acto de la esencia y el acto que proviene de la esencia. El acto de la esencia es el objeto mismo en acto; el acto que proviene de la esencia es el acto que se sigue necesariamente de ella, pero que resulta diferente del objeto mismo. Tenemos a nuestro alcance el ejemplo del fuego, en el que hay un cierto calor que constituye su esencia y otro calor que proviene de éste cuando ejerce su característica actividad, aun permaneciendo en sí mismo. Otro tanto ocurre con el Uno, que se mantiene todavía en mayor grado en su propio carácter proviniendo de su perfección y de su acto un acto engendrado que, como derivado de una gran potencia e, incluso, de la mayor de todas las potencias, se encamina hacia el ser y hacia la esencia. Porque el Uno está más allá de la esencia. El mismo es potencia de todas las cosas y todas las cosas se deben a El. Pero si todas las cosas se deben a El, El estará, naturalmente, más allá de ellas y, por tanto, más allá de la esencia. Si todas las cosas se deben a El, lo encontraremos antes de todo ser y como algo desigual a todos los seres; por ello, precisamente, está más allá de la esencia. Pero la Inteligencia es, asimismo, una esencia, por lo que el Uno se encuentra también más allá de la Inteligencia. Porque el ser no es un cadáver sin vida y sin pensamiento; el ser y la Inteligencia son la misma cosa. La Inteligencia, a su vez, no guarda con sus objetos la misma relación que la sensación con las cosas sensibles que existen antes que ella. La Inteligencia es idéntica a sus objetos, si sus formas no son traídas de otro lugar porque, ¿de dónde podrían provenir? Aquí, (repetimos), es idéntica a sus objetos, constituyendo una y la misma cosa con ellos; de ahí que, en general, la ciencia de las cosas que carecen de materia sea idéntica a sus objetos.
Bouillet
II. Si le principe générateur était l’Intelligence, il faudrait que ce qu’il engendre fût inférieur à celle-ci, qu’il s’en rapprochât en même temps et lui ressemblât plus que tout le reste. Or, puisque le principe générateur est supérieur à l’Intelligence, la première chose engendrée est nécessairement l’Intelligence. — Mais pourquoi le principe générateur n’est-il pas l’Intelligence? — C’est que l’acte de l’Intelligence est la pensée, et que la pensée consiste à voir l’intelligible : car c’est seulement par sa conversion vers lui qu’elle arrive à une existence complète et parfaite ; en elle-même, elle n’est qu’une puissance de voir indéterminée; elle n’arrive à être déterminée que parla contemplation de l’intelligible. C’est pour cette raison qu’il a été dit que de la dyade indéfinie et de l’Un sont nés les idées et les nombres (05), c’est-à-dire l’Intelligence. Aussi, au lieu d’être simple, l’Intelligence est multiple. Elle est composée de plusieurs éléments; ceux-ci sont intelligibles sans doute, mais ce que voit l’Intelligence n’en est pas moins multiple. D’ailleurs, elle est à la fois l’objet pensé et le sujet pensant; elle est donc déjà double.
Mais, outre cet intelligible [identique à l’Intelligence] il y a on autre Intelligible [l’Intelligible suprême, le Premier]. Comment l’Intelligence ainsi déterminée procède-t-elle de l’Intelligible [du Premier]? L’Intelligible demeure en lui-même, et n’a pas besoin d’autre chose, comme en a besoin ce qui voit et ce qui pense [je dis que ce qui pense a besoin d’autre chose en ce sens qu’il a besoin de contempler l’Intelligible] . Mais, en demeurant en lui-même, l’Intelligible n’est pas privé de sentiment ; toutes choses lui appartiennent, sont en lui et avec lui; il a donc le discernement de lui-même et il possède la vie, parce que toutes choses sont en lui ; par conséquent, il a la conception de lui-même (κατανόησις αὑτοῦ), conception qui implique conscience et consiste dans un repos éternel et dans une pensée, mais une pensée différente de celle de l’Intelligence. S’il engendre quelque chose en demeurant en lui-même, il l’engendre précisément quand il est au plus haut point ce qu’il est. C’est donc en demeurant dans son état propre qu’il engendre ce qu’il engendre; c’est en demeurant, dis-je, qu’il engendre. Or, puisqu’il demeure l’Intelligible, ce qu’il engendre ne peut être que la Pensée; alors la Pensée, en existant et en pensant le principe dont elle vient (car elle ne saurait penser un autre objet, devient à la fois intelligence et intelligible; mais ce second intelligible diffère du premier Intelligible dont il procède et n’en est que l’image et le reflet.
Comment le premier Intelligible engendre-t-il un acte? Ici il faut distinguer entre l’acte de l’essence et l’acte qui émane de l’essence. L’acte de l’essence ne peut différer de l’essence : car il est l’essence même. Mais l’acte qui émane de l’essence (et chaque chose a nécessairement un acte de ce genre] diffère de ce qui le produit. C’est comme pour le feu : autre chose est la chaleur qui constitue son essence, autre chose est la chaleur qui en rayonne extérieurement, tandis que le feu réalise intérieurement l’acte qui constitue son essence et qui lui fait garder sa nature (06). De même ici, et bien plus encore, le Premier demeure dans l’état qui lui est propre, et en même temps, de la perfection qui lui est inhérente, de l’acte qui se confond avec lui, a été engendré l’acte qui, tenant son existence d’une si grande puissance, que dis-je, de la Puissance suprême, est arrivé à l’existence et à l’essence. Quant au Premier, il est au-dessus de l’essence; il est la Puissance de toutes choses.
Si l’acte que l’Un a engendré est toutes choses, l’Un est au-dessus de toutes choses, par conséquent, au-dessus de l’essence. Puisque l’acte engendré par l’Un est toutes choses et que l’Un est au-dessus de toutes choses, qu’il n’occupe pas le même rang que le reste, il doit encore sous ce rapport être supérieur à l’essence, et par suite, à l’Intelligence parce que l’Être est inséparable de l’Intelligence. En effet l’Être n’est pas en quelque sorte mort; il n’est pas sans vie, ni sans pensée : l’Intelligence et l’Être sont une seule et même chose. Les intelligibles n’existent pas avant l’Intelligence qui les pense, comme les objets sensibles existent avant la sensation qui les perçoit. L’Intelligence elle-même est les choses qu’elle pense (07), puisque leurs formes ne lui sont pas apportées du dehors. D’où les recevrait-elle en effet? Elle existe avec les choses intelligibles, elle leur est identique et ne fait qu’un avec elles. Réciproquement, les choses intelligibles n’existent pas sans leur matière [c’est-à-dire sans l’Intelligence (08).]
Bréhier
2. Si le principe générateur était lui-même intelligence en soi, ce qui vient après serait inférieur à l’Intelligence, mais devait être contigu et semblable à elle. Mais puisque le générateur est au delà de l’Intelligence, l’être engendré doit être l’Intelligence. Mais pourquoi le générateur n’est-il pas l’Intelligence ? Parce que la pensée est l’acte de l’Intelligence ; or la pensée qui voit l’intelligible, qui est tourné vers lui et qui reçoit de lui son achèvement est en elle-même indéfinie comme la vision, et n’est définie que par l’intelligible. C’est pourquoi l’on dit que « les idées et les nombres sont faits de la dyade indéfinie et de l’Un », et les idées et les nombres c’est l’intelligence. L’Intelligence n’est donc pas simple mais multiple ; elle manifeste une composition, intelligible, il est vrai ; elle voit déjà une multiplicité de choses. Elle est elle-même objet de pensée et aussi pensante ; la voilà donc déjà double ; mais après elle viennent tous les autres objets de sa pensée.
Mais comment l’Intelligence vient-elle de l’intelligible ? De la manière suivante : L’intelligible reste en lui-même et n’a besoin de rien ; il n’en est pas de même de l’être qui voit et qui pense (car je disque l’ètre pensant est dans le besoin, eu égard à l’intelligible) ; mais l’Un n’est pas en quelque sorte privé de sentiment ; tout lui appartient ; tout est en lui et avec lui ; il a un total discernement de lui-même; la vie est en lui et tout est en lui ; la conception qu’il a de luimême, par une sorte de conscience, conception qui est luimême, consiste en un repos éternel et une pensée différente de la pensée de l’Intelligence. Si donc il reste en lui-même et si un être se produit, cet être vient de lui, alors qu’il est au plus haut point ce qu’il est. C’est quand il reste dans son propre caractère qu’un produit naît de lui ; c’est grâce à sa permanence qu’il y a un devenir. Puisqu’il persiste comme objet de pensée, ce qui naît de lui est une pensée, et cette pensée, en pensant au générateur dont elle est née (car elle n’a pas d’autre objet), devient une intelligence ; elle est différente de l’intelligible, mais semblable à lui. Elle en est une mitation et une image. – Mais comment, s’il reste en lui-même, se produit-il un acte ? – Il y a deux sortes d’actes : l’acte de l’essence, et l’acte qui résulte de l’essence ; l’acte de l’essence, c’est l’objet lui-même en acte; l’acte qui en résulte, c’est l’acte qui en suit nécessairement, mais qui est différent de l’objet lui-même Ainsi dans le feu, il y a une chaleur qui constitue son essence, et une autre chaleur qui vient de la première, lorsqu’il exerce l’activité inhérente à son essence, tout en restant en lui-même. Il en est ainsi du principe suprême ; il se maintient bien plus encore dans son propre caractère ; mais de la perfection et de l’acte qui sont en lui vient un acte engendré qui dérivant d’une grande puissance et même de la plus grande de toutes va jusqu’à l’être et à l’essence. Car le principe est au delà de l’essence. – Il est puissance de toutes choses, tout être est son effet ; mais si tout être est son effet, il est au-delà de tout ; donc il est au delà de l’essence. De plus, si tout être est son effet, l’Un est avant tout être et n’est pas égal à tout être ; pour cette raison aussi, il est au delà de l’essence. Mais l’Intelligence est une essence ; il est donc au delà de l’Intelligence. Car l’être n’est point un cadavre privé de vie et de pensée. L’être est identique à l’Intelligence. L’Intelligence n’est pas à ses objets comme la sensation aux choses sensibles qui existent avant elle ; l’intelligence est identique à ses objets, s’il est vrai que leurs espèces ne lui soient pas apportées d’ailleurs ; car d’où viendraient-elles ? Elle est ici avec ses objets et ne fait qu’un avec eux ; et en général la science des êtres immatériels est identique à ses objets.
Guthrie
INTELLIGENCE CANNOT BE THE FIRST, AND RANKS ALL ELSE.
2. If the generating principle were intelligence, what it begot would have to be inferior to intelligence, and nevertheless approximate it, and resemble it more than anything else. Now as the generating principle is superior to intelligence, the first begotten thing is necessarily intelligence. Why, however, is the generating principle not intelligence? Because the act of intelligence is thought, and thought consists in seeing the intelligible; for it is only by its conversion towards it that intelligence achieves a complete and perfect existence. In itself, intelligence is only an indeterminate power to see; only by contemplation of the intelligible does it achieve the state of being determined. This is the reason of the saying, “The ideas and numbers, that is, intelligence, are born from the indefinite doubleness, and the One.” Consequently, instead of being simple, intelligence is multiple. It is composed of several elements; these are doubtless intelligible, but what intelligence sees is none the less multiple. In any case, intelligence is simultaneously the object thought, and the thinking subject; it is therefore already double.
THE FIRST AND SECOND AS HIGHER AND LOWER INTELLIGIBLE ENTITIES.
But besides this intelligible (entity, namely, intelligence), there is another (higher) intelligible (the supreme Intelligible, the First). In what way does the intelligence, thus determined, proceed from the (First) Intelligible? The Intelligible abides in itself, and has need of nothing else, while there is a need
of something else in that which sees and thinks (that is, that which thinks has need of contemplating the supreme Intelligible). But even while remaining within Himself, the Intelligible (One) is not devoid of sentiment; all things belong to Him, are in Him, and with Him. Consequently, He has the conception of Himself, a conception which implies consciousness, and which consists in eternal repose, and in a thought, but in a thought different from that of intelligence. If He begets something while remaining within Himself, He begets it precisely when He is at the highest point of individuality. It is therefore by remaining in His own state that He begets what He begets; He procreates by individualizing. Now as He remains intelligible, what He begets cannot be anything else than thought; therefore thought, by existing, and by thinking the Principle whence it is derived (for it could not think any other object), becomes simultaneously intelligence and intelligible; but this second intelligible differs from the first Intelligible from which it proceeds, and of which it is but the image and the reflection.
THE SECOND IS THE ACTUALIZATION OF THE POTENTIALITY OF THE FIRST.
But how is an actualization begotten from that self-limited (intelligible) ? We shall have to draw a distinction between an actualization of being, and an actualization out of the being of each thing (actualized being, and actualization emanating from being). Actualized being cannot differ from being, for it is being itself. But the actualization emanating from being — and everything necessarily has an actualization of this kind — differs from what produces it. It is as if with fire: there is a difference between the heat which constitutes its being, and the heat’which radiates exteriorly, while the fire interiorly realizes the actualization which constitutes its being, and which makes it preserve its nature. Here also, and far more so, the First remains in His proper state, and yet simultaneously, by His inherent perfection, by the actualization which resides in Him, has been begotten the actualization which, deriving its existence from so great a power, nay, from supreme Power, has arrived at, or achieved essence and being. As to the First, He was above being; for He was the potentiality of all things, already being all things.
HOW THE FIRST IS ABOVE ALL BEING.
If this (actualization begotten by the First, this external actualization) be all things, then that (One) is above all things, and consequently above being. If then (this external actualization) be all things, and be before all things, it does not occupy the same rank as the remainder (of all other things); and must, in this respect also, be superior to being, and consequently also to intelligence; for there is Something superior to intelligence. Essence is not, as you might say, dead; it is not devoid of life or thought; for intelligence and essence are identical. Intelligible entities do not exist before the intelligence that thinks them, as sense-objects exist before the sensation which perceives them. Intelligence itself is the things that it thinks, since their forms are not introduced to them from without. From where indeed would intelligence receive these forms? Intelligence exists with the intelligible things; intelligence is identical with them, is one with them. Reciprocally, intelligible entities do not exist without their matter (that is, Intelligence).
MacKenna
2. If the Intellectual-Principle were the engendering Source, then the engendered secondary, while less perfect than the Intellectual-Principle, would be close to it and similar to it: but since the engendering Source is above the Intellectual-Principle, the secondary can only be that principle.
But why is the Intellectual-Principle not the generating source?
Because [it is not a self-sufficing simplex]: the Act of the Intellectual-Principle is intellection, which means that, seeing the intellectual object towards which it has turned, it is consummated, so to speak, by that object, being in itself indeterminate like sight [a vague readiness for any and every vision] and determined by the intellectual object. This is why it has been said that “out of the indeterminate dyad and The One arise the Ideas and the numbers”: for the dyad is the Intellectual-Principle.
Thus it is not a simplex; it is manifold; it exhibits a certain composite quality – within the Intellectual or divine order, of course – as the principle that sees the manifold. It is, further, itself simultaneously object and agent of intellection and is on that count also a duality: and it possesses besides another object of intellection in the Order following upon itself.
But how can the Intellectual-Principle be a product of the Intellectual Object?
In this way: the intellectual object is self-gathered [self-compact] and is not deficient as the seeing and knowing principle must be – deficient, mean, as needing an object – it is therefore no unconscious thing: all its content and accompaniment are its possession; it is self-distinguishing throughout; it is the seat of life as of all things; it is, itself, that self-intellection which takes place in eternal repose, that is to say, in a mode other than that of the Intellectual-Principle.
But if something comes to being within an entity which in no way looks outside itself – and especially within a being which is the sum of being – that entity must be the source of the new thing: stable in its own identity, it produces; but the product is that of an unchanged being: the producer is unchangeably the intellectual object, the product is produced as the Intellectual Act, an Act taking intellection of its source – the only object that exists for it – and so becoming Intellectual-Principle, that is to say, becoming another intellectual being, resembling its source, a reproduction and image of that.
But how from amid perfect rest can an Act arise?
There is in everything the Act of the Essence and the Act going out from the Essence: the first Act is the thing itself in its realized identity, the second Act is an inevitably following outgo from the first, an emanation distinct from the thing itself.
Thus even in fire there is the warmth comported by its essential nature and there is the warmth going instantaneously outward from that characterizing heat by the fact that the fire, remaining unchangeably fire, utters the Act native to its essential reality.
So it is in the divine also: or rather we have there the earlier form of the double act: the divine remains in its own unchanging being, but from its perfection and from the Act included in its nature there emanates the secondary or issuing Act which – as the output of a mighty power, the mightiest there is – attains to Real Being as second to that which stands above all Being. That transcendent was the potentiality of the All; this secondary is the All made actual.
And if this is all things, that must be above and outside of all, so, must transcend real being. And again, if that secondary is all things, and if above its multiplicity there is a unity not ranking among those things, once more this unity transcends Real Being and therefore transcends the Intellectual-Principle as well. There is thus something transcending Intellectual-Principle, for we must remember that real being is no corpse, the negation of life and of intellection, but is in fact identical with the Intellectual-Principle. The Intellectual-Principle is not something taking cognisance of things as sensation deals with sense objects existing independently of sense: on the contrary, it actually is the things it knows: the ideas constituting them it has not borrowed: whence could it have taken them? No: it exists here together with the things of the universe, identical with them, making a unity with them; and the collective knowledge [in the divine mind] of the immaterial is the universe of things.