Igal
4 ¿Qué hay, pues, de idéntico en los tres primeros? ¿Qué es lo que constituye la sustancia que hay en ellos? ¿Acaso el que ofrezcan una base a las demás cosas? Pero es la materia la que parece servir de base y asiento a la forma, con lo que la forma no entraría en la categoría de sustancia. Además, es el compuesto el que sirve de base y asiento a las demás cosas, con lo que será la forma junto con la materia la que sirva de sustrato a las cosas compuestas, o al menos, a todas las subsiguientes al compuesto, como son la cuantidad, la cualidad y el movimiento.
¿O tal vez la nota común es que lo que se predica «no se predique de otro»? Porque «blanco» y «negro» se predican de otro, de lo blanqueado [o ennegrecido]; «doble» se predica de otro (no quiero decir de la mitad; me refiero, por ejemplo, a un leño doble); «padre», en cuanto padre, se predica de otro; la ciencia se predica del sujeto en que reside; el lugar es límite de otro, y el tiempo, medida de otro. En cambio, «fuego» no se predica de otro; «leño», en cuanto leño, no se predica de otro; «hombre» no se predica de otro, como tampoco «Sócrates», y en general la sustancia compuesta tampoco se predica de otro, ni la forma según la esencia, porque no era afección de otro. La forma efectivamente, no es de la materia, sino parte del compuesto, y la forma del hombre es lo mismo que el hombre. Y también la materia es parte del todo: es de otro en el sentido de «del todo», no en el sentido de que aquél de quien se predica sea distinto, mientras que lo blanco que es dice que es, es de otro.
Así, pues, lo que, siendo de otro, se predica de ese otro, no es sustancia. Sustancia es, por tanto, lo que es de sí mismo eso mismo que es, o lo que, siendo parte de una cosa así, es parte constitutiva de un compuesto. Como el compuesto es de sí mismo, cada uno de sus componentes o de sus dos componentes se predica de sí mismo; pero con relación al compuesto, en otro sentido se predica del compuesto: como parte, se predica del compuesto, pero en sí mismo, por su naturaleza, en cuanto es lo que es, no se predica de otro.
Otra nota común a la materia, a la forma y al compuesto es el ser sustrato. Pero la materia es sustrato de la forma en un sentido distinto de como la forma y el compuesto lo son de las afecciones. Mejor dicho, ni la materia es sustrato de la forma, pues la forma es perfeccionamiento de la materia en cuanto materia y en cuanto en potencia, ni tampoco, a su vez, la forma está en la materia, ya que de dos cosas que juntas forman un todo completo ninguna ha de estar en la otra, sino que ambas juntas, la materia y la forma, han de servir de sustrato a otra. Así, por ejemplo, hombre y un hombre son el sustrato de las afecciones, preexisten a las actividades y a los concomitantes, y son la sustancia de la provienen las demás cosas, por la que existen las demás cosas, y en la que tiene lugar la pasión y de la que parte la acción.
Bouillet
IV. [Essence ou Substance.] Qu’y a-t-il de commun dans ces trois choses [la matière, la forme, le composé]? Qu’est-ce qui fait qu’elles sont essence ou substance (j’entends dans les choses inférieures) ? Est-ce parce que la matière, la forme et le composé servent de substratum aux autres choses? Alors, comme la matière est le substratum, le siège de la forme, la forme ne sera pas dans le genre de la substance. Mais, comme le composé remplit aussi la fonction de substratum, de fond, à l’égard des autres choses, la forme unie à la matière sera le sujet des composés, ou plutôt de toutes les choses qui sont postérieures au composé, comme la quantité, la qualité, le mouvement.
La substance est-elle ce qui ne se dit d’aucune autre chose (13) ? II paraît en être ainsi : car la blancheur et la noirceur se disent d’une autre chose, d’un sujet blanc ou noir. Il en est de même du double (je ne parle pas ici du double par opposition à la moitié, mais du double qui s’affirme d’un sujet, quand on dit : Ce bois est double). La paternité est encore, ainsi que la science, un attribut d’un autre sujet, duquel elle se dit. Le lieu est ce qui limite, et le temps, ce qui mesure une autre chose. Mais le feu, le bois considéré comme bois, ne sont pas des attributs. Il en est de même de Socrate, de la substance composée [de forme et de matière], de la forme qui est dans la substance, parce que ce n’est pas une modification d’un autre sujet. En effet, la forme n’est pas un attribut de la matière ; elle est un élément du composé : l’homme et la forme de l’homme sont une seule et même chose (14). La matière est aussi un élément du composé; sous ce rapport, elle se dit d’un sujet, mais ce sujet n’est pas autre qu’elle. La blancheur, au contraire, considérée en elle-même, n’existe que dans le sujet dont elle se dit. Ainsi, la chose qui n’existe que dans le sujet dont elle se dit n’est pas substance (15); la substance est au contraire la chose qui est par elle-même ce qu’elle est. Si elle fait partie d’un sujet, alors elle complète le composé, dont les éléments existent chacun en eux-mêmes et n’en sont affirmés que sous un rapport autre que celui d’exister en lui. Considérée comme partie, la substance est relative à une chose autre qu’elle ; mais considérée en elle-même, dans sa nature, dans ce qu’elle est, elle ne s’affirme de rien (16).
Être sujet (ὑποκείμενον) est donc une propriété commune à la matière, à la forme et au composé. Mais cette l’onction de sujet est remplie différemment par la matière à l’égard de la forme, par la forme à l’égard des modifications, et par le composé ; ou plutôt, la matière n’est pas sujet à l’égard de la forme : celle-ci est le complément qui l’achève quand elle n’est encore que matière et qu’elle n’existe qu’en puissance (17). La forme, à proprement parler, n’est pas dans la matière : car lorsqu’une chose ne l’ait qu’un avec une autre, on ne peut dire que l’une est dans l’autre [comme un accident dans son sujet]. C’est prises toutes deux ensemble que la matière et la forme sont un sujet pour les autres choses (18) : ainsi l’homme en général et tel homme en particulier constituent le sujet des modifications passives; ils sont antérieurs aux actions et aux conséquences qui se rattachent à eux. La substance est donc le principe d’où sortent et par lequel existent les autres choses, celui auquel se rapportent les modifications passives et dont procèdent les actions (19).
Guthrie
4. What is the common element in these three things (matter, form and their combination)? What constitutes their (sublunary, mundane or) earthly “being”? Is it because matter, form and their combination form a foundation for other things? In that case, as matter is the foundation, or seat of form, then form will not be in the genus of “being.” But, as the combination also forms foundation for other things, then form united to matter will be the subject of the combinations, or rather, of all the things which are posterior to the combination, as quantity, quality, and movement.
BEING IS THAT WHICH IS PREDICATED OF NOTHING ELSE.
It would seem that (physical) “being” is that which is not predicated of anything else; for whiteness and blackness may, for instance, be predicated of some white or black subject. Likewise with the idea of “doubleness”; — I mean here not the doubleness which is the opposite of one half, but the doubleness predicated of some subject, as when one says “this wood is double.” So also paternity, and science, are attributes of another subject, of which that is said. So space is that which limits, and time that which measures something else. But fire, or wood considered as such, are not attributes. Neither are Socrates, nor composite being (composed of matter and form), nor form which is in the “being,” because it is not a modification of any other subject. Indeed, form is not an attribute of matter; it is an element of the combination. “Man” and “form of man” are one and the same thing. Matter also is an element of the combination; under this respect, it may be predicated of a subject, but this subject is identical with itself. On the contrary, whiteness, considered in itself, exists only in the subject of which it may be predicated. Consequently, the thing which exists only in the subject of which it is predicated is not (physical) “being.” “Being,” on the contrary, is that which is what it is by itself. In case it form part of some subject, then it completes the combination; whose elements exist each in itself, and which are predicated of the combination only in a condition other than that of existing in it. Considered as a part, “being” is relative to something other than itself; but considered in itself, in its nature, in what it is, it is not predicable of anything.
PHYSICAL BEING IS THE PRINCIPLE OF ALL OTHER THINGS.
To be a subject is then a property common to matter, to form, and to the combination. But this function of subject is fulfilled differently by matter in respect to form, and by form in respect to the modifications, and by the combination; or rather, matter is not a subject in respect to form; form is the complement which completes it when it still is only matter, and when it exists only potentially. To speak strictly, form is not in matter; for when one thing forms only a unity with something else, one cannot say that one is in the other (as some accident in its subject). Only when both are taken together do matter and form form a subject for other things; thus Man in general, and a particular man constitute the subject of passive modifications; they are anterior to the actions and consequences which relate to them. “Being” therefore is the principle from which all other things derive, and by which they exist; that to which all passive modifications relate, and from which all actions proceed.
MacKenna
4. What, then, we have to ask, is the constant element in the first three entities? What is it that identifies them with their inherent Substance?
Is it the capacity to serve as a base? But Matter, we maintain, serves as the base and seat of Form: Form, thus, will be excluded from the category of Substance. Again, the Composite is the base and seat of attributes: hence, Form combined with Matter will be the basic ground of Composites, or at any rate of all posteriors of the Composite – Quantity, Quality, Motion, and the rest.
But perhaps we may think Substance validly defined as that which is not predicated of anything else. White and black are predicated of an object having one or other of these qualities; double presupposes something distinct from itself – we refer not to the half, but to the length of wood of which doubleness is affirmed. father qua father is a predicate; knowledge is predicated of the subject in whom the knowledge exists; space is the limit of something, time the measure of something. Fire, on the other hand, is predicated of nothing; wood as such is predicated of nothing; and so with man, Socrates, and the composite substance in general.
Equally the Substantial Form is never a predicate, since it never acts as a modification of anything. Form is not an attribute of Matter hence, is not predicable of Matter it is simply a constituent of the Couplement. On the other hand, the Form of a man is not different from the man himself [and so does not “modify” the Couplement].
Matter, similarly, is part of a whole, and belongs to something else only as to a whole and not as to a separate thing of which it is predicated. White, on the contrary, essentially belongs to something distinct from itself.
We conclude that nothing belonging to something else and predicated of it can be Substance. Substance is that which belongs essentially to itself, or, in so far as it is a part of the differentiated object, serves only to complete the Composite. Each or either part of the Composite belongs to itself, and is only affirmed of the Composite in a special sense: only qua part of the whole is it predicated of something else; qua individual it is never in its essential nature predicated of an external.
It may be claimed as a common element in Matter, Form and the Couplement that they are all substrates. But the mode in which Matter is the substrate of Form is different from that in which Form and the Couplement are substrates of their modifications.
And is it strictly true to say that Matter is the substrate of Form? Form is rather the completion which Matter’s nature as pure potentiality demands.
Moreover, Form cannot be said to reside in Matter [as in a substrate]. When one thing combines with another to form a unity, the one does not reside in the other; both alike are substrates of a third: thus, Man [the Form] and a man [the Composite] are substrates of their experiences, and are prior to their activities and consequents.
Substance, then, is that from which all other things proceed and to which they owe their existence; it is the centre of passivity and the source of action.