Tratado 53,13 (I, 1, 13) — Relação do “nós” e da “alma” (Bouillet)

XIII. Enfin, quel est le principe qui fait toutes ces recherches? Est-ce nous? Est-ce l’âme? C’est nous, mais au moyen de l’âme. S’il en est ainsi, comment cela se fait-il? Est-ce nous qui considérons l’âme parce que nous la possédons, ou bien est-ce l’âme qui se considère elle-même ? C’est l’âme qui se considère elle-même. Pour cela, elle n’aura nullement à se mouvoir, ou bien, si on lui attribue le mouvement, il faut que ce soit un mouvement qui diffère tout à fait de celui des corps, et qui soit sa vie propre.

L’intelligence aussi est nôtre, mais en ce sens que l’âme est intelligente: la vie intellectuelle est pour nous une vie supérieure. L’âme jouit de cette vie soit quand elle pense les objets intelligibles, soit quand l’intelligence agit sur nous. L’intelligence est à la fois une partie de nous-mêmes, et une chose supérieure à laquelle nous nous élevons.