Bréhier: Tratado 13,6 (III, 9, 6) — O pensamento de si, acesso ao pensamento superior

6. En nous pensant nous-mêmes, nous contemplons évidemment une nature qui pense ; sans quoi cette pensée serait une illusion. Donc en pensant et en nous pensant nousmêmes, nous pensons une nature intelligente ; donc, avant la pensée par laquelle nous nous pensons-nous mêmes, il y a une pensée en quelque sorte immobile. En outre, il y a une pensée qui est pensée de l’être et pensée de la vie ; donc antérieurement à cette vie et à cet être [qui est pensée de la vie et pensée de l’être], il y a une autre vie et un autre être ; et ces choses, qui sont des choses en actes, sont vues par la pensée. Mais, si l’être en acte que nous pensons lorsque nous nous pensons nous-mêmes, est une intelligence, nous-mêmes, nous sommes au fond un intelligible. La pensée que nous avons de nous-mêmes présente l’image [de cet intelligible].