Notice
Ce court traité, qui appartient à l’extrême vieillesse de Plotin, est un témoignage de l’importance croissante que prennent les questions morales dans les oeuvres de sa dernière période. La théorie du Bien est en effet présentée ici moins dans sa signification métaphysique que dans son usage moral ; Plotin réfute brièvement les objections qu’Aristote adressait, dans le chapitre VI du livre I de l’ Ethique à Nicomaque, à l’idée platonicienne du Bien, envisagée comme fin morale. Et c’est contre Aristote qu’il invoque le secours de la théologie aristotélicienne elle-même, avec son Dieu qui est le suprême désirable. Mais il est clair que cette réfutation n’a de sens qu’au prix d’un changement complet dans l’axe de la vie morale ; les arguments d’Aristote contre Platon tiraient toute leur valeur du point de vue pratique d’Aristote ; l’Idée platonicienne du Bien n’est point en effet quelque chose que l’on puisse acquérir par l’action ; ils perdent leur valeur, dès que le but devient une union au Bien par assimilation. C’est ce que fait voir la manière dont Plotin traite, au dernier chapitre, le problème de la mort.
Bréhier: Nota ao Tratado 54
- Bréhier: Tratado 11 (V, 2) – De la génération et de l’ordre des choses qui viennent après le Premier
- Bréhier: Tratado 11,1 (V, 2, 1)
- Bréhier: Tratado 11,2 (V, 2, 2)
- Bréhier: Tratado 13 (III, 9) – Considérations diverses
- Bréhier: Tratado 13,1 (III, 9, 1) — Comentário do Timeu 39e
- Bréhier: Tratado 13,2 (III, 9, 2) — Unificação da Alma identificando-se ao Intelecto
- Bréhier: Tratado 13,3 (III, 9, 3) — A Alma total permanece no inteligível
- Bréhier: Tratado 13,4 (III, 9, 4) — A relação do Uno ao múltiplo
- Bréhier: Tratado 13,5 (III, 9, 5) — A alma é análoga à vista e à matéria
- Bréhier: Tratado 13,6 (III, 9, 6) — O pensamento de si, acesso ao pensamento superior