Brisson & Pradeau (Enéada IV,7,3) – a alma segundo Epicuro

De façon très allusive, c’est la définition de l’âme par Épicure qui est ici visée. Épicure dit de l’âme qu’elle « est un corps composé de fines parties » ; si fines que, réparties dans l’ensemble de l’agrégat qu’est le reste du corps, elles sont en sympathie avec lui (Lettre à Hérodote, Diogène Laërce X, 63-68). Une doctrine similaire a été attribuée à Démocrite, dont Épicure était tenu pour l’héritier (DK A 64 = Alexandre d’Aphrodise, Du mélange, 2, Suppl. Aristot., II, 2, p. 214.18-19). Dès la phrase suivante, Plotin abandonne l’atomisme pour le stoïcisme, dont la définition matérialiste de l’âme lui paraît à la fois plus subtile et plus difficile à réfuter. Plotino – Tratado 1 (I,6) – Sobre o belo (estrutura)