Categoria: Victor Cousin (1792-1867)
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Cousin: Épinomis 980a-992e — A natureza da Sabedoria
[980a] L’ATHÉNIEN. Fort bien. Il me paraît nécessaire de remonter jusqu’au principe, surtout pour voir si nous pourrons comprendre sous un seul nom ce que nous entendons par sagesse, et si cela passe nos forces, pour voir en second lieu quelles sont les sciences dont la connaissance rend l’homme sage de cette sagesse que nous…
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Cousin: Épinomis 973a-976c — Onde buscar a sabedoria?
[973a] CLINIAS. Nous voici rassemblés tous trois, comme nous en sommes convenus, toi, Mégille et moi, pour examiner de quelle manière nous traiterons de cette partie de la prudence qui, selon nous, préparerait parfaitement l’homme qui l’aurait comprise à acquérir toute la sagesse dont la nature humaine est capable. Car pour tout [973b] ce qui…
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Cousin: Le Seconde Alcibiade 143a-151c — Ignorar não vale mais que saber?
ALCIBIADE. Il est malaisé de contredire ce qui est bien dit. Mais je songe, Socrate, combien de maux l’ignorance cause aux hommes. C’est elle qui, à notre insu, [143b] nous fait faire tous les jours des choses qui nous sont funestes, et, ce qu’il y a de plus déplorable, c’est elle qui nous porte à…
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Cousin: Épinomis 988e-992e — Educação postulada pela Sabedoria verdadeira
Nous ne disons rien en cela que n’approuve la justice qui doit tirer vengeance des impies. Il ne nous est pas permis non plus de révoquer en doute ce principe, que l’homme de bien mérite le titre de sage. [989a] Mais voyons si cette sagesse qui fait depuis si longtemps l’objet de nos recherches est…
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Cousin: De la Vertu
DE LA VERTU Interlocuteurs : SOCRATE, L’ÉLEVEUR DE CHEVAUX SOCRATE La vertu peut-elle s’enseigner, oui ou non ? Et dans ce dernier cas, les hommes de bien sont-ils tels par nature ou de quelque autre manière? L’ÉLEVEUR Je ne sais pour le moment que répondre, Socrate. SOCRATE Eh bien ! examinons ainsi la question. Voyons,…
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Cousin: Les Rivaux 132a-135a — A filosofia não consiste em saber muito
[132a] SOCRATE. Étant entré l’autre jour dans l’école de Denys le grammairien, j’y trouvai quelques jeunes gens des mieux faits et des meilleures familles de la ville, avec leurs amants. Il y en avait surtout deux qui disputaient ensemble, mais sur quoi, c’est ce que je n’entendis pas bien ; cependant il me parut que…
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Cousin: Lois I 632d-635e — As variedades de coragem
CLINIAS. Étranger, quelle méthode faut-il observer dans ce qui nous reste à dire après cela ? L’ATHÉNIEN. Je pense qu’il nous faut parcourir de nouveau tous les exercices qui appartiennent à la force, comme nous avons commencé à le faire ; de là nous passerons, si vous voulez, à une autre espèce de vertu, et…
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Cousin: Lois I 625c-632d — O problema da guerra
L’ATHÉNIEN. Soit ; eh bien, dis-moi, je te prie, pourquoi la loi a-t-elle établi chez vous les repas en commun, les gymnases et l’espèce d’armes dont vous vous servez ? CLINIAS. Étranger, il est aisé, ce me semble, à tout homme d’apercevoir quelle a été chez nous la raison de ces institutions. Vous voyez quelle…
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Cousin: Minos 313a-315a — Tentativa de definição de « lei »
[313a] SOCRATE. Qu’est-ce que la loi ? L’AMI DE SOCRATE. De quelle loi veux-tu parler ? SOCRATE. Comment ! Les lois diffèrent-elles entre elles en tant que lois ? Fais attention à ma question. C’est comme si je te demandais : qu’est-ce que l’or, et que tu voulusses savoir de quel or j’entends parler :…
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Cousin: Apologie de Socrate 35e-42a — Condenação de Sócrates
[Ici les juges avant été aux voix, la majorité déclare que Socrate est coupable. Il reprend la parole : ] [35e] Le jugement que vous venez de [36a] prononcer, Athéniens, m’a peu ému, et par bien des raisons; d’ailleurs je m’attendais à ce qui est arrivé. Ce qui me surprend bien plus, c’est le nombre…