Categoria: Laques

  • Chambry: Lachès XXVIII

    SOCRATE: XXVIII. — Il reste un troisième point. Voyons si tu es encore ici du même avis que nous. NICIAS: De quel point s’agit-il ? SOCRATE: Je vais te le dire. Il nous semble, à Lachès et à moi, que, si l’on considère les divers objets de la science, il n’y a pas une science…

  • Chambry: Lachès XIV

    LACHÈS: XIV. — Mon opinion sur ces sortes d’entretiens, Nicias, est simple, ou plutôt non, elle est double. On pourrait en effet croire que j’en suis partisan, mais aussi l’ennemi. Quand j’entends discourir sur la vertu ou sur quelque science un homme qui est vraiment homme et digne des discours qu’il tient, j’en éprouve un…

  • Chambry: Lachès XV

    SOCRATE: XV. — Ce n’est pas vous, je le vois, que nous pourrons accuser de vous dérober à la discussion et à la recherche que nous voulons faire de concert avec vous. LYSIMAQUE: C’est bien ce que nous avons à faire, Socrate, car je te compte pour un des nôtres. Prends donc ma place dans…

  • Chambry: Lachès XVI

    SOCRATE: XVI. — Or, ne sommes-nous pas, Lachès, en présence d’un cas pareil, puisque ces deux-ci nous ont appelés à délibérer sur le moyen de rendre leurs fils meilleurs en mettant la vertu dans leurs âmes ? LACHÈS: En effet. SOCRATE: Dès lors, ne faut-il pas que nous possédions d’abord la notion de ce qu’est…

  • Chambry: Lachès XVII

    LACHÈS: XVII. — Par Zeus, Socrate, ce n’est pas difficile à dire. Quand un homme est déterminé à faire tête à l’ennemi en gardant son rang, sans prendre la fuite, sois sûr que c’est une homme courageux. SOCRATE: C’est bien dit, Lachès : mais peut-être est-ce moi qui, en m’expliquant peu clairement, suis cause que…

  • Chambry: Lachès XVIII

    SOCRATE: XVIII. — Je te disais donc que c’était ma faute si tu n’avais pas bien répondu, parce que je n’avais pas bien posé la question. Ce que je voulais apprendre de toi, c’était ce qu’est le courage, non seulement chez les fantassins, mais encore chez les cavaliers et tous les combattants, en général, et…

  • Chambry: Lachès XIX

    SOCRATE: XIX. — Je vais m’expliquer autrement. Si, par exemple, je te demandais ce que c’est que la vitesse, laquelle se rencontre dans la course, dans le jeu de la cithare, dans la parole, dans l’étude et dans beaucoup d’autres choses, et qui trouve son emploi dans presque toute action qui vaut la peine qu’on…

  • Chambry: Lachès XX

    SOCRATE: XX. — Voyons maintenant en quoi elle est intelligente. L’est-elle à l’égard de toutes choses, grandes ou petites ? Par exemple, si quelqu’un se montre ferme à dépenser de l’argent avec intelligence, sachant qu’en le dépensant il en acquerra davantage, l’appelleras-tu courageux ? LACHÈS: Non, par Zeus. SOCRATE: Maintenant supposons un médecin à qui…

  • Chambry: Lachès XXI

    SOCRATE: XXI. — Alors nous ne réalisons pas sans doute, toi et moi, cet accord dorien dont tu parlais, Lachès ; car nos actes ne sont pas en harmonie avec nos paroles, puisque, d’après nos actions, on pourrait, semble-t-il, croire que nous avons part au courage, tandis que, d’après nos discours, on ne le pourrait…

  • Chambry: Lachès XXII

    SOCRATE: XXII. — Allons, Nicias, tes amis sont en proie aux flots agités de la discussion et ne savent plus de quel côté se tourner : viens à leur secours, si tu en as quelque moyen. Tu vois dans quel embarras nous sommes. Dis-nous ce que tu crois qu’est le courage et du même coup…

  • Chambry: Lachès XXIII

    LACHÈS: XXIII. — Oui, Nicias, et je vais essayer de le démontrer. Ce que tu dis n’a pas de sens : dans les maladies, par exemple, n’est-ce pas le médecin qui connaît ce qui est à craindre ? ou crois-tu que les hommes courageux le connaissent, ou prends-tu les médecins pour des hommes courageux ?…

  • Chambry: Lachès XXIV

    NICIAS: XXIV. — Celui que je dis, mon excellent ami, beaucoup plus que le devin ; car l’office du devin se borne à distinguer les signes de ce qui doit arriver à quelqu’un, soit la mort, soit la maladie, soit la perte de ses biens, soit la victoire ou la défaite à la guerre ou…

  • Chambry: Lachès XXV

    SOCRATE: XXV. — Dis-moi donc, Nicias, ou plutôt dis-nous, puisque Lachès et moi, nous faisons cause commune, tu prétends que le courage est la science de ce qui est à craindre et de ce qui ne l’est pas ? NICIAS: Oui. SOCRATE: Et que cette science n’est pas à la portée de tout le monde,…

  • Chambry: Lachès XXVI

    LACHÈS: XXVI. — Tu vois, Socrate, le bel éloge qu’il se décerne à ce qu’il croit, par ces paroles ; mais ceux que nous reconnaissons tous comme courageux, il essaye de les dépouiller de cet honneur. NICIAS: Non, Lachès, rassure-toi. Je prétends que tu es savant, et Lamachos aussi, puisque vous êtes courageux, et de…

  • Chambry: Lachès XXVII

    SOCRATE: XXVII. — Oui, je le crois. Mais toi, Nicias, remonte à ce que tu as dit au commencement. Tu te rappelles qu’en abordant la question, nous avons traité du courage en le considérant comme une partie de la vertu ? NICIAS: Parfaitement. SOCRATE: Et tu as bien répondu en la considérant comme une partie,…

  • Chambry: Lachès XIII

    NICIAS: XIII. — C’est que tu me parais ignorer que tout homme qui est en contact avec Socrate (par la conversation, comme par la parenté) et s’approche de lui pour causer, quel que soit d’ailleurs le sujet qu’il ait mis sur le tapis, se voit infailliblement amené par le tour que prend la conversation à…

  • Chambry: Lachès XXIX

    SOCRATE: XXIX. — Ainsi, Nicias, tu n’as guère répondu que sur le tiers du courage, alors que nous t’interrogions sur la nature du courage tout entier. Et maintenant il résulte de ce que tu dis que le courage n’est pas seulement la science de ce qui est à craindre et de ce qui ne l’est…

  • Chambry: Lachès XXX

    NICIAS: XXX. — C’est bien fait à toi, Lachès, de croire encore que ce n’est rien d’avoir paru tout à l’heure absolument ignorant de ce qu’est le courage. Ce à quoi tu tiens, c’est que je montre la même ignorance que toi, et peu t’importe, je le vois, d’ignorer avec moi des choses que devrait…

  • Chambry: Lachès XXXI

    SOCRATE: XXXI. — Il serait par trop étrange, Lysimaque, de refuser son aide à quelqu’un qui aspire à se perfectionner. Si donc, dans la discussion que nous venons de tenir, j’avais fait preuve de science et tes deux amis d’ignorance, tu aurais raison de m’appeler à cette tâche préférablement à eux ; mais, comme nous…

  • Laq 181d-189b: Artes marciais na educação

    NIC. – No hay inconveniente, Sócrates. Me parece que recibir esa enseñanza es provechoso para los jóvenes en varios sentidos. Pues ya está bien de que pasen su tiempo en otro sitio, en esos que los jóvenes gustan de frecuentar en sus diversiones, siempre que tienen ocio, y no en éste, donde forzosamente fortificarán su…