VI. — Cette résolution prise, nous partons. Arrivés au vestibule, nous nous sommes arrêtés ; nous étions en train de discuter sur un sujet sur lequel nous étions tombés chemin faisant ; ne voulant pas rester au milieu de notre discussion et entrer sans l’avoir épuisée, nous l’avons continuée, debout, dans le vestibule, jusqu’à ce que nous soyons tombés d’accord. Je crois bien que le portier, un eunuque, nous entendait, et il semble qu’à voir tant de sophistes il avait pris de l’humeur contre les visiteurs ; car à peine avons-nous frappé à la porte et nous a-t-il ouvert, qu’en nous apercevant il s’écrie : Ah ! des sophistes ! mon maître n’a pas le temps ; et en même temps de ses deux mains il nous ferme la porte au nez avec tout l’entrain dont il était capable. Nous frappons de nouveau. Il nous répond à travers la porte : Vous n’avez pas entendu ? Je vous ai dit que mon maître n’avait pas le temps. — Mais, mon brave, ce n’est pas Callias que nous demandons et nous ne sommes pas des sophistes ; rassure-toi. Nous sommes venus pour voir Protagoras ; va donc nous annoncer. Alors enfin le gaillard nous a ouvert, mais à grand-peine encore.
Protagoras 314c-337b — Primeira Parte
- Protagoras 338e-340d — Poema de Simonides
- Protagoras 340d-342a — Prodicos, sobre o sentido das palavras
- Protagoras 342a-347b — Comentário do Poema de Simonides
- Protagoras 343b-344b — Comentário do Poema (A)
- Protagoras 344b-345c — Comentário do Poema (B)
- Protagoras 345c-347b — Comentário do Poema (C)
- Protagoras 347b-360e — Segunda Parte
- Protagoras 348c-349d — Retomada da discussão
- Protagoras 349d-351b — Análise da coragem
- Protagoras 351b-353b — O que é bem viver?