Chambry: La République IV 445b-445e — Epílogo

— Non, par Zeus, il ne faut pas le moins du monde renoncer, dit-il. “- Viens avec moi à présent, c dis-je, voir aussi combien le vice a d’espèces, à mon avis, du moins d’espèces qui méritent d’être prises en considération.

— Je te suis, dit-il. Parle seulement.

— Eh bien, dis-je, il m’apparaît, comme si c’était du haut d’un observatoire, puisque nous en sommes arrivés à ce point du dialogue, qu’il y a une espèce unique de l’excellence, mais un nombre illimité d’espèces du vice, et que parmi elles il y en a quatre qui méritent d’être mentionnées.

— Que veux-tu dire ? dit-il.

— Autant il y a de modes de régimes politiques constituant des genres spécifiques, dis-je, autant il risque d’y avoir aussi de modes de l’âme.

— Combien sont-ils d donc ?

— Cinq pour les régimes politiques, dis-je, et cinq pour l’âme.

— Dis-moi lesquels, dit-il.

— Je dis, repris-je, que constituerait un seul mode de régime politique celui que nous avons décrit ; il est vrai qu’on pourrait aussi le nommer de deux façons : s’il y avait un seul homme qui l’emporte parmi les dirigeants, on l’appellerait royauté, s’il y en avait plusieurs, aristocratie.

— C’est vrai, dit-il.

— Donc, dis-je, je déclare que c’est là une seule espèce ; car qu’il y ait plusieurs dirigeants ou un seul, e on ne peut supposer qu’ils iraient apporter des bouleversements aux lois importantes de la cité, s’ils avaient recours à la façon d’élever et d’éduquer que nous avons décrite. En effet, ce n’est pas vraisemblable, dit-il.