TABLE DES MATIÈRES.
PREMIÈRE PARTIE. INTRODUCTION ET BIOGRAPHIE.
I. Bibliographie. — Travaux d’Henri Estienne,
Scaliger, Fulleborn, et de MM. Brandis, Cousin, et Karsten.
Obscurité du système de Parménide………
Joseph Scaliger et Henri Estienne recueillent ses vers
Editions de Fulleborn et de M. Amédée Peyron
Mémoire de M. Brandis sur l’Ecole d’Elée
Ouvrage de M. Karsten sur Parménide
Des autres écrits sur l’Eléatisme
II. Biographie. — Discussion chronologique sur la naissance de Parmenide ; son voyage a Athènes; ses disciples.
Parménide naquit à Elée
Assertions de Diogène de Laërte et de Platon sur l’époque de la naissance de Parménide
Examen de ces deux témoignages
Opinion de MM. Cousin et Karsten sur ce point de chronologie
Comment on peut concilier Platon et Diogène de Laërte
Détail sur la vie de Parménide ; ses relations avec les Pythagoriciens et avec Xénophane
A-t-il donné des lois à sa patrie ?
Voyage de Parménide et de Zenon à Athènes
Ses disciples
De l’enseignement de Parménide
III. Valeur littéraire du poème sur la nature. — Authenticité dès fragments qui en subsistent.
Des diverses parties de ce poème
Des fragments qui en restent
Aristote a-t-il écrit Un livre contre Parménide ?
SECONDE PARTIE. DOCTRINE.
I. Ce qu’était l’Éléatisme avant Parménide.
De l’Idéalisme pythagoricien, et de Xénophane
II. Parménide renouvelle l’Éléatisme. — Caractère général de son systeme ; opposition de la raison et des sens ; séparation absolue des deux parties de sa doctrine.
Deux parties dans la doctrine de Parménide
Examen de l’opinion de Philoponus sur la séparation absolue de ces deux parties
III. Point de départ de la doctrine de la vérité. — Opposition de l’être et du non-être.
De la conception de l’être en général
Distinction de l’être et du non-être
IV. Ce que c’est que l’être.
Définition de l’être
Le non-être ne saurait être exprimé
V. Unité absolue de l’être. — Comment Parménide l’établissait.
Le premier attribut de l’être, c’est l’absolue unité.
Diverses démonstrations de ce principe
Argument en faveur de l’unité de l’être, reproduit par Porphyre
Caractère de l’unité éléatique
VI. L’être est continu et indivisible.
La continuité de l’être sort de son unité
L’être est indivisible
VII. Immobilité absolue de l’être dans l’espace.
L’être absolu est immobile
Distinction de l’immobilité de l’être absolu d’avec ce que nous appelons mouvement et repos
Objection de Proclus contre l’immobilité de l’être
VIII. Immobilité absolue de l’être dans la durée. — L’être ne peut ni naître, ni mourir; il est éternel.
L’immobilité de l’être dans la durée est le corollaire de l’immobilité de l’être dans l’espace
Démonstration qu’en donne Parménide
Témoignages des écrivains de l’antiquité sur ce point de la doctrine éléatique
Simplicius adopte l’argumentation de Parménide sur l’immobilité de l’être
Objection d’Alexandre d’Aphrodisée
Réfutation d’Alexandre d’Aphrodisée par Simplicius
Critique d’une conclusion de Simplicius
IX. L’être absolu est parfait.
L’être ne manque de rien
Il est parfait et sphérique
Que les anciens trouvaient dans la figure de la sphère un symbole de la perfection
Comment Parménide et Mélissus ne se contredisent pas au sujet de l’infinité de l’être
X. Identité absolue de l’être et de la pensée de l’être.
Comment la pensée qui conçoit l’être est adéquate et identique à l’être lui-même
Interprétation néoplatonicienne de ce principe
XI. Exposition de la physique ou cosmologie de Parménide. — Caractère de cette partie de sa doctrine.
Des choses de l’opinion
La vérité n’est en rien perceptible aux sens
XII. Deux principes des choses , le feu et la nuit.
Deux principes dans la nature, d’un côté, le feu ou la lumière, de l’autre, la nuit ou la matière épaisse et lourde
Ces deux principes ne sont point séparés
Action de ces principes
XIII. Théorie de la formation de l’univers. — Comment le monde est composé de trois parties
Des différents cercles célestes
La nécessité règne en souveraine au milieu des trois parties de l’univers
XIV. Description des différentes parties du monde.
Problèmes queParménide résolvait dans sa physique
Des divers cercles de feu et de lumière
De la voie lactée
Des astres
De la terre; de sa rondeur
Des tremblements de terre
XV. Solutions de Parménide au sujet de quelques problemes particuliers. — valeur de sa cosmologie.
Origine du genre humain
Nature de l’âme
Identité de la sensation et de la pensée
Les âmes ne périssent pas d’une manière complète
Comment le monde doit finir un jour
Caractère général de la cosmologie de Parménide.
TROISIÈME PARTIE. INFLUENCE ET RÉSULTATS DE LA DOCTRINE DE PARMÉNIDE DANS L’ANTIQUITÉ.
I. L’Éléatisme après Paiménide. — Caractère et conséquences de la lutte de Zenon contre l’Empirisme.
Nécessité d’une lutte entre l’Empirisme et l’Éléatisme
Rôle de Zenon dans cette lutte
Les Atomistes relèvent l’Empirisme
II Mélissus. — Ce que devint l’Éléatisme entre ses mains.
Mélissus modifie l’Éléatisme
Trois arguments de Mélissus en faveur de l’immobilité de l’être
Il distingue l’être de la matière
Critique des raisonnements de Mélissus
III. Les sophistes. — Scepticisme de Gorgias.
Résultats de la lutte élevée entre lesEmpiristes et lesÉléates
Scepticisme des sophistes
Argumentation de Gorgias contre les trois solutions que Parménide avait indiquées sur le problème de la recherche de la vérité
IV. Unité de l’être de l’école Mégarique. — Dialectique de cette école. — Son scepticisme sur le monde extérieur.
Unité de l’être d’Euclide
Attaques de Diodore Cronus contre la connaissance sensible
Dialectique des Mégariques
V. Platon. — Importance de ses travaux sur l’Éléatisme. — Rôle du langage dans la formation de nos connaissances. — distinction des genres et des êtres particuliers. — Speusippe et Xénocrate.
Critique de l’Empirisme par Platon
Du Parménide et du Sophiste
But que se propose Platon dans sa critique de l’Éléatisme
Des rapports de la parole et de la pensée
Comment Platon ramène les conceptions de l’être et de l’unité à des idées de genres
Définition platonicienne de l’être
Que le résultat du Parménide est identique à celui du Sophiste
Valeur de la critique de l’Éléatisme par Platon
Speusippe et Xénocrate
VI. Aristote. — Le système de l’unité absolue apprécié du point de vue péripatéticien. — Eudème et Théophraste.
Méthode scientifique du Péripatétisme
Sévérité d’Aristote à l’égard des Éléates
Distinction de l’être absolu, et de l’être considéré dans les différents modes de l’existence
Objections d’Aristote contre l’unité de l’être.
Objections d’Aristote contre l’immobilité de l’être.
Ce que valent ces objections
Aristote cherche à montrer qu’il y a contradiction entre l’unité absolue et l’indivisibilité de l’être
Appréciation de la critique de l’Éléatisme par Aristote
Eudème et Théophraste; ce que devient l’Eléatisme après Aristote
VII. Idéalisme unitaire des Alexandrins. — Plotin , Proclus, Jean Philopon et Simplicius.
Caractère idéaliste de l’école d’Alexandrie
Proclus; son opinion sur le Parménide et sur l’Éléatisme
Jean Philopon
Simplicius ; il critique l’Eléatisme
QUATRIÈME PARTIE. APPRÉCIATION DE LA DOCTRINE DE PARMÉNIDE.
I. Resume de son système
II. Ce qu’il y a de faux dans l’Éléatisme
III. Valeur veritable de l’Éléatisme
IV. Conclusion
APPENDICE.
Texte et traduction des fragments
Index des auteurs cités par M. Karsten