gr. ἕν, hen = o um, o Uno. Em Plotino, seguindo o Parmênides de Platão, a causa de todas as causas: nada se pode atribuir ao Uno, sendo por definição não-predicável. Não se pode nem mesmo dizer que o Uno “é”, pois assim se atribuiria a ele o ser e o predicado “existência”. A mais perfeita substância divina, ao mesmo tempo perfeita transcendência, constante atualidade e poder infinto de produção. (Gandillac)


O Uno é to hen, ou seja, um Uno não-gerado, nem participado, mas hen simplesmente, “pois, se ele fosse um ti hen, isto é, algo unitário, não seria Uno em si; o ‘em si’ é anterior a qualquer coisa” [En. V, 3, 12, 51-52]. [Ullmann:37]


À proprement parler, selon Plotin, seul l’Un, qui est désigné ainsi pour cette raison, est réellement « un », là où toutes choses doivent être regardées comme des pluralités qui s’unifient ou qui ont atteint une unité relative. Ainsi les corps n’atteignent-ils une unité que provisoire (qui est celle du composé, c’est-à-dire du rassemblement d’éléments divers dans une même totalité), quand l’unité de l’âme est tempérée, pour sa part, par la multiplicité de ses mouvements et de ses fonctions, et celle de l’Intellect par une multiplicité compréhensive (l’Intellect est un, mais il est aussi toutes les intellections, tous les actes de pensée qui prennent l’Un pour objet). On doit concevoir l’unité comme un processus continu qui comporte des degrés. Chacun de ces degrés d’unité ou d’unification correspond à une réalité, à un mode d’existence. [->art5373]


Le beau est placé devant le bien ; le traité 38 (VI, 7) développera le problème du rapport de l’Un à l’Être à partir de la notion de « grâce » (voir chap. 22 et le commentaire de P. Hadot, Traité 38, p. 289-293) le bien embellit les Formes selon une autre modalité que l’embellissement du sensible par la participation aux Formes. Il y a une trace de l’indétermination même de l’Un sur les intelligibles, et c’est cela qui les rend aimables et beaux. Les Formes ne sauraient, en effet, participer à un contenu ontologique qui leur serait supérieur puisqu’il n’y en a pas. L’Un est « au-delà de la réalité » (République, VI, 509b9). Le traité 32 affirme « La saisie et l’admiration du beau n’ont lieu en quelque sorte que pour ceux qui savent et sont éveillés ; c’est cela l’éveil de l’amour. Le Bien, quant à lui, est là depuis longtemps, naturellement offert au désir, il est présent même pour ceux qui dorment » (V, 5), 12, 9-12. [->art1233]


The One, as transcending Intellect, transcends knowing: above all need, it is above the need of the knowing which pertains solely to the Secondary Nature. Knowing is a unitary thing, but defined: the first is One, but undefined: a defined One would not be the One-absolute: the absolute is prior to the definite.


In virtue of the unity manifested in its variety it exhibits, side by side, both an all-embracing identity and the existence of the secondary: all the variety lies in the midst of a sameness, and identity cannot be separated from diversity since all stands as one; each item in that content, by the fact of participating in life, is a One-many: for the item could not make itself manifest as a One-and-all.


Our One-First is not a body: a body is not simplex and, as a thing of process cannot be a First, the Source cannot be a thing of generation: only a principle outside of body, and utterly untouched by multiplicity, could be The First.


LÉXICO:

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