“L’emploi et le gout des images chez Plotin ont sans doute leur raison dans le caractère même de sa doctrine; les réalités suprêmes, vers lesquelles il conduit l’âme, l’Un et l’Intelligence, ne peuvent être connues que par une intuition immédiate et un contact ineffable; ce sont proprement des réalités inexprimables. Le langage ne peut donc s’en rapprocher qu’en employant des images” (PLOTIN, Enneades, v. I. Texte établi et traduit par Émile BRÉHIER, Introduction. Cinquième tirage, (Paris, 1989), p. XXXV). (ULLMANN)