Dans cette ascension, s’agit-il proprement, comme le suggèrent certaines images, du « retour » à la patrie1 après cette dissipation dans le multiple que symbolise traditionnellement l’errance d’Ulysse ? L’évocation, partout présente dans le néoplatonisme, du mouvement inverse, apparemment préalable, mais en vérité incessant et donc simultané, montre qu’en aucun sens il ne faut prendre cette « procession » (proodos) comme événement fondateur et métahistorique plus ou moins assimilable à une création ex nihilo, voire simplement à une « fabrication » démiurgique telle que la content des mythes comme celui du Timée platonicien. (GANDILLAC)