L’âme est introduite et associée au corps par le nombre, et par une harmonie & la fois immortelle et incorporelle…. L’âme chérit son corps, parce que sans lui elle ne peut sentir; mais quand la mort l’en a séparée, elle mène dans le monde (le Cosmos) une vie incorporelle.
Platon dit que l’âme est une essence qui se meut elle même; Xénocrate la définit un nombre qui se meut lui-même; Aristote l’appelle une entéléchie; Pythagore et Philolaus une harmonie. (Fragments de Philolaus)