Plotino – Tratado 48,4 (III, 3, 4) — O estatuto do homem

Míguez

4- Si el hombre fuese un ser simple —quiero decir, si permaneciese tal cual era una vez creado y sus acciones y pasiones fuesen siempre las mismas—, estarían de más contra él las acusaciones y las censuras, como lo están también contra el resto de los animales. Convengamos que sólo se justifica plenamente el reproche contra el hombre malo. Porque el hombre no ha permanecido tal cual ha sido creado, sino que tiene en sí mismo un cierto principio de libertad, principio que no es ajeno a la providencia y a la razón universal. En realidad, no son las cosas superiores las que dependen de las inferiores, sino aquéllas las que iluminan a éstas haciendo así de la providencia algo verdaderamente perfecto. Pues, en efecto, a la razón productora de los seres ha de añadirse la razón que une los seres superiores a sus productos: aquélla es la providencia de lo alto, en tanto la segunda procede de la primera como una razón distinta que, sin embargo, sigue enlazada a ella; de una y otra razón se origina la trama toda del universo, y ambas, a la vez, constituyen la providencia universal. Los hombres disponen, como decimos, de otro principio, pero no todos se sirven de todas las cosas que poseen: así, unos se sirven de una, otros de otra o de varias, e incluso de cosas que resultan ser inferiores. Con todo, las facultades superiores siguen presentes en los hombres, aunque no actúen sobre ellos, pues es bien cierto que no pueden permanecer ociosas; cada una tiene su cometido propio. Pero, si están presentes, y no actúan sobre los hombres, ¿de quién es la culpa? ¿O es que verdaderamente no están presentes? Decimos, sin embargo, que se encuentran presentes en todas partes y que ningún ser está privado de ellas. Sin duda, pero ellas no están presentes en los seres en los que no se hallan en acto. Mas, ¿por qué razón no están en acto en todos los hombres, si son, realmente, partes de su alma? Quiero hablar aquí del principio ya mencionado que, en cuanto a los animales, no constituye una parte de su naturaleza; es, si, una parte de la naturaleza humana, aunque no podemos referirlo a todos los hombres. Y si no podemos referirlo a todos los hombres, ¿será entonces un principio único? ¿Por qué no iba a ser el principio Único? Hay hombres, en efecto, para quienes es el principio único, y esos hombres viven según dicho principio, participando de todo lo demás en la medida de lo necesario. Si ello ocurre así, atribuyámoslo, bien a la organización del hombre, tantas veces lanzada a la impureza, bien al dominio que ejercen sobre él los deseos; habrá que decir, pues, que la causa radica necesariamente en la disposición del cuerpo. Con lo cual parece que la causa no se halla en la razón seminal, sino en la materia; es entonces la materia, y no la razón, la que primero ejerce su dominio, y luego el sustrato corporal tal como él ha sido formado. Pero este sustrato viene a ser la misma razón o, si acaso, algo producido por la razón y conforme con ella. De modo que no es verdad que en principio domine la materia y a continuación esa modelación de que hablábamos. El hecho de que seas tal como eres ha de explicarse por una vida anterior, pues, como consecuencia de hechos pasados, tu razón se halla oscurecida en relación a su ser primero; tu alma también aparece debilitada, aunque luego terminará por brillar.

Digamos, por tanto, que la razón seminal contiene la razón de la materia animada; y es ella la que la elabora, bien porque le da la materia conveniente, bien porque la encuentra armónica consigo misma. Porque es claro que la razón seminal de un buey sólo podrá encontrarse en la materia de un buey; de donde, si (Platón) dice que el alma se ha introducido en otros animales 1, ello habrá que atribuirlo a que el alma y la razón de un ser que era hombre se han alterado de tal modo que han llegado a convertirse en las de un buey; de modo que resulta justa la existencia de un ser inferior. Sin embargo, ¿por qué existió en un principio el llamado ser inferior? ¿Y cómo se produjo su caída? Ya se ha dicho repetidamente que no todos los seres ocupan el primer lugar y que, en cuanto a los colocados en segundo y tercer lugar, son inferiores a aquéllos por su naturaleza, de tal modo que una pequeña inclinación les hace desviarse de la línea recta. Se da, además, la conjunción de una parte del hombre con otra, como si se tratase de una mezcla; de ambas partes proviene algo distinto, que, sin embargo, no es, y se aparece disminuido. Siendo así desde un principio, se trata verdaderamente de un ser inferior, y lo es en realidad de acuerdo con su misma naturaleza, la cual, si sufre esas consecuencias, lo hará según sus propios méritos. Conviene, por tanto, que nos remontemos a las vidas anteriores, dado que las vidas que siguen dependen necesariamente de ellas.

Bouillet

[4] Si l’homme était simple (c’est-à-dire, s’il était ce qu’il a été fait et si toutes ses actions ainsi que ses passions dérivaient du même principe (12]], nous n’aurions certainement aucun motif d’élever des plaintes à son sujet pas plus qu’au sujet des autres animaux. Maintenant, si nous reprenons quelque chose dans l’homme, c’est seulement dans l’homme perverti, et nous avons raison : car l’homme n’est pas seulement ce qu’il a été fait ; il a en outre un autre principe qui est libre [l’intelligence avec la raison (13)]. Ce principe n’est cependant pas en dehors de la Providence et de la Raison de l’univers. En effet, les choses de là-haut ne dépendent pas des choses d’ici-bas ; ce sont au contraire les choses supérieures qui versent leur lumière sur les inférieures, et c’est en cela que consiste la perfection de la Providence. Quant à la Raison de l’univers, elle est double : l’une produit, et l’autre unit les choses engendrées aux choses intelligibles. Il y a ainsi deux Providences, l’une supérieure, [la Raison intellectuelle], qui est les choses intelligibles ; l’autre inférieure, la Raison [génératrice], qui dépend de la première : leur ensemble constitue l’enchaînement des choses et la Providence universelle (14).

Les hommes [n’étant pas seulement ce qu’ils ont été faits] possèdent donc un autre principe [l’intelligence avec la raison] ; mais tous ne se servent pas de tous les principes qu’ils possèdent: les uns se servent d’un principe [de l’intelligence] ; les autres, d’un autre principe [de la raison] ou bien même des principes inférieurs [de l’imagination et des sens] (15). Tous ces principes sont présents dans l’homme, même quand ils n’agissent pas sur lui ; et, dans ce cas même, ils ne sont pas inertes : car chacun d’eux remplit l’office qui lui est propre ; seulement Ils n’agissent pas tous ensemble sur l’homme [ne sont pas aperçus par sa conscience (16)]. Comment cela a-t-il lieu, demandera-t-on, s’ils sont présents? n’est-ce pas plutôt qu’ils sont absents ? Nous répondrons : ils sont présents en nous, en ce sens qu’aucun d’eux ne nous manque; d’un autre côté, ils sont absents, en ce sens qu’on regarde comme absent d’un homme le principe qui n’agit pas sur lui. Mais pourquoi ces principes n’agissent-ils pas sur tous les hommes, puisqu’ils en sont des parties? Je parle ici principalement de ce principe [qui est libre, savoir de l’intelligence et de la raison] . D’abord, il n’appartient pas aux bêtes (17) ; ensuite, il n’est pas même présent [en acte] dans tous les hommes (18). S’il n’est pas présent dans tous les hommes, à plus forte raison n’est-il pas seul en eux. Mais pourquoi ? D’abord, l’être en qui ce principe est seul présent vit selon ce principe, et ne vit selon les autres principes qu’autant que la nécessité l’y contraint. Or, soit par notre constitution corporelle, qui trouble le principe supérieur [l’intelligence avec la raison], soit par l’empire qu’ont sur nous les passions, c’est dans la substance de l’homme (τὸ ὑποκείμενον) qu’il faut chercher la cause [qui empêche l’intelligence et la raison de dominer en nous]. Mais [la substance de l’homme tant composée d’une raison séminale et d’une matière], il semble au premier abord qu’il faut chercher la cause de ce fait dans la matière plutôt que dans la raison [séminale], et que ce qui. domine en nous, ce n’est point la raison [séminale], mais la matière et la substance constituée de telle ou telle manière ; cependant, il n’en est pas ainsi ; ce qui remplit le rôle de substance à l’égard du principe supérieur [de l’intelligence et de la raison], c’est à la fois la raison [séminale], et ce qui est engendré par cette raison, et ce qui est selon cette raison; par conséquent, ce n’est point la matière qui domine en nous, non plus que notre constitution corporelle.

En outre, on peut rapporter le caractère de chacun de nous (τὸ τοίονδε εἶναι) à une vie antérieure : on dira alors que notre raison [séminale] a dégénéré par suite de nos antécédents, que notre âme a perdu de sa force en illuminant ce qui était au-dessous d’elle. D’ailleurs notre raison [séminale] contient en elle-même la raison même de la matière dont nous avons été faits, matière qu’elle trouve ou qu’elle rend conforme à sa nature (19). En effet, la raison [Séminale] d’un boeuf ne réside en aucune autre matière qu’en celle d’un boeuf. C’est ainsi que l’âme, comme le dit Platon (20), se trouve destinée à passer dans des corps d’animaux autres [que l’homme], parce qu’elle s’est altérée ainsi que la raison [séminale], qu’elle est devenue propre à animer un boeuf au lieu d’un homme. Par ce décret de la justice divine, elle devient encore pire qu’elle n’était.

Mais pourquoi, dans l’origine, l’âme s’est-elle égarée et dépravée ? Nous l’avons dit souvent : tous les êtres n’occupent pas le premier rang ; il y en a qui ne tiennent que le deuxième ou le troisième, et qui, par conséquent, sont inférieurs aux premiers. Ensuite, un léger écart suffit pour nous faire sortir de la bonne voie. En outre, le rapprochement de deux choses différentes produit une combinaison qui constitue une troisième chose dérivée des deux premières : l’être ne perd pas les qualités qu’il a reçues avec l’existence ; s’il est inférieur, il a été créé inférieur dès l’origine, il est ce qu’il a été fait, il est inférieur en vertu même de sa nature; s’il en subit les conséquences, il les subit justement. Enfin, il faut tenir compte de notre vie antérieure, parce que tout ce qui nous arrive aujourd’hui résulte de nos antécédents (21).

Bréhier

4. Si l’homme était un être simple, si, une fois créé, il restait ce qu’il était, si ses actions et ses passions étaient toujours les mêmes, il n’y aurait pas plus lieu de l’accuser et de le blâmer qu’on ne blâme les bêtes. Mais en réalité il y a lieu de blâmer l’homme seulement quand il est méchant, et ce blâme est raisonnable. Car l’homme n’est pas resté tel qu’il a été créé, parce qu’il possède, à la différence des animaux, un principe libre. (Ce principe n’est certes pas en dehors de la providence et de la raison universelle ; mais, c’est que les choses supérieures ne dépendent pas des inférieures, au contraire elles les illuminent ; et cette lumière est la providence complète : à la raison qui produit les êtres, s’ajoute la raison qui relie les êtres supérieurs à leurs produits ; l’une est la providence d’en haut ; l’autre dérive de cette providence supérieure ; c’est la seconde raison qui est liée à la première ; de l’une et de l’autre dérive la trame de l’univers et, ensemble, elles constituent la providence complète.) Les hommes possèdent donc un autre principe ; mais ils n’usent pas tous de tout ce qu’ils possèdent ; les uns usent d’une faculté, les autres d’une ou de plusieurs autres, et souvent de facultés inférieures. Pourtant les facultés supérieures leur restent, et, bien qu’elles n’agissent pas sur eux, elles ne sont pas inactives ; chacune fait ce qu’elle a à faire. – Mais, dira-t-on, si elles n’agissent pas sur eux, bien que présentes, c’est la faute de qui ? – Serait-ce parce qu’elles ne sont pas présentes ? Pourtant, nous affirmons bien qu’elles sont partout et que personne n’en est privé. Ce serait donc parce qu’elles ne sont pas présentes aux êtres dans lesquelles elles ne sont pas en acte. – Mais pourquoi donc ne sont-elles pas en acte dans tous les hommes, puisqu’elles sont des parties de leur âme ? (Je veux parler de ce principe de liberté dont il était question ; car pour les bêtes, ce principe n’est pas une partie de leur nature ; mais il est une partie de la nature humaine, et pourtant il n’est pas chez tous les hommes.) – S’il n’est pas chez tous, n’est-ce pas parce qu’il n’est pas le seul principe ? Mais pourquoi ne serait-il pas seul chez l’homme ? Il en est chez qui il est seul, qui ne vivent que par lui, et en qui les autres parties ne persistent qu’autant qu’il est nécessaire. – S’il n’est pas chez tous, c’est donc par l’effet soit de leur organisation corporelle qui les jette dans l’impureté, soit de la domination des désirs ; en tout cas, la cause en est nécessairement dans le substrat corporel. Et alors il semble que cette cause n’est plus dans la raison séminale, mais dans la matière ; ce qui domine en ce cas, c’est non plus la raison, mais d’abord la matière, puis le substrat corporel tel qu’il en a été façonné. – Non, car ce substrat corporel c’est la raison même, ou, du moins, un produit de cette raison qui lui est conforme ; il n’est donc pas vrai de dire : c’est d’abord la matière qui domine, puis le substrat qui en est façonné. De plus, si tu es tel que tu es, on peut l’expliquer par ta conduite dans une vie antérieure ; par suite de tes antécédents, ta raison s’est obscurcie, si on la compare à ce qu’elle était avant ; ton âme s’est affaiblie ; et plus tard, elle redeviendra brillante. Enfin, répétons encore une fois que la raison séminale contient en elle-même la raison de la matière de l’animal ; elle élabore cette matière, soit qu’elle lui donne des qualités convenables, soit qu’elle la trouve conforme à sa propre nature ; car la raison séminale d’un boeuf ne peut être ailleurs que dans la matière d’un boeuf ; et si Platon dit que l’âme est entrée en des animaux différents, c’est que l’âme et la raison qui étaient précédemment celles d’un homme, se sont altérées au point de devenir celles d’un boeuf ; il est donc conforme à la justice qu’il y ait un être inférieur. – Mais, à l’origine, pourquoi l’inférieur ? Pourquoi la faute ? – Je l’ai dit souvent ; tous les êtres ne sont pas de premier rang ; or les êtres de second et de troisième rang sont de nature inférieure à ceux qui les précèdent, et la plus faible impulsion suffit à les faire dévier de la ligne droite. De plus, il y a la liaison d’une partie de l’homme (l’âme) avec une autre (le corps) ; c’est une sorte de mélange ; et des deux parties vient une chose différente qui devient mais n’est pas ; une partie amoindrit l’autre. (Pourtant, si dès le principe, cette chose naît amoindrie, c’est qu’elle est un être inférieur ; si elle est moins que sa cause, c’est en conformité avec sa propre nature ; et si elle en subit les conséquences, elle n’a que ce qu’elle mérite.) Enfin il faut remonter par la pensée aux vies antérieures, parce que les vies suivantes en dépendent.

Guthrie

DOUBLENESS OF SOUL, REASONS AND PROVIDENCE.

4. If man were simple—that is, if he were no more than what he had been created, and if all his actions and passions derived from the same principle—we would no more exercise our reason to complain for his behoof than we have to complain for that of other animals. But we do have something to blame in the man, and that in the perverted man. We have good grounds for this blame, because man is not only that which he was created, but has, besides, another principle which is free (intelligence, with reason). This free principle, however, is not outside of Providence, and the Reason of the universe, any more than it would be reasonable to suppose that the things above depended on the things here below. On the contrary, it is superior things which shed their radiance on inferior ones, and this is the cause of the perfection of Providence. As to the Reason of the universe, it itself is double also; one produces things, while the other unites generated things to intelligible ones. Thus are constituted two providences: a superior one, from above (intellectual Reason, the principal power of the soul), and an inferior one, the (natural and generative power, called) reason, which derives from the first; and from both results the concatenation of things, and universal Providence (or, Providence, and destiny).

MEN’S BETTER NATURE IS NOT DOMINANT BECAUSE OF THEIR SUB-CONSCIOUS NATURE.

Men (therefore, not being only what they were made) possess another principle (free intelligence with reason); but not all make use of all the principles they possess; some make use of the one<one principle (their intelligence), while others make use of the other (principle of reason), or even of the lower principle (of imagination and sensation). All these principles are present in the man, even when they do not react on him; and even in this case, they are not inert; each fulfils its peculiar office; only they do not all act simultaneously upon him (or, are not perceived by his consciousness). It may seem difficult to understand how this may be the case with all of them present, and it might seem easier to consider them absent; but they are present in us, in the sense that we lack none of them; although we might consider them absent in the sense that a principle that does not react on ( a man might be considered absent from him. It might be asked why these principles do not react on all men, since they are part of them? We might, referring chiefly to this (free, intelligent, reasonable) principle, say that first, it does not belong to animals; second, it is not even (practiced) by all men. If it be not present in all men, so much the more is it not alone in them, because the being in whom this principle alone is present lives according to this principle, and lives according to other principles only so far as he is compelled by necessity. The cause (which hinders intelligence and reason from dominating us) will have to be sought in the (Stoic) substrate of the man, either because our corporeal constitution troubles the superior principle (of reason and intelligence), or because of the predominance of our passions.

(After all), we have not yet reached any conclusion, because this substrate of man is composed of two elements: the “seminal reason,” and matter; (and either of them might be the cause). At first blush, it would seem that the cause (of the predominance of our lower natures) must be sought in matter, rather than in the “seminal reason”; and that which dominates in us is not “seminal reason,” but matter and organized substrate. This, however, is not the case. What plays the part of substrate in respect of the superior principle (of free intelligence and reason), is both the “seminal reason,” and that which is generated thereby, conforming to that reason; consequently, the predominant element in us is not matter, any more than our corporeal constitution.

HUMAN CHARACTER MAY BE RESULT OF FORMER LIVES.

Besides, our individual characters might be derived from pre-existences. In this case we would say that our “seminal reason” has degenerated as a result of our antecedents, that our soul has lost her force by irradiating what was below her. Besides, our “seminal reason” contains within itself the very reason of our constituent matter, a matter which it discovered, or conformed to its own nature. In fact, the “seminal reason” of an ox resides in no matter other than that of an ox. Thus, as said (Plato), the soul finds herself destined to pass into the bodies of animals other than men, because, just like the “seminal reason,” she has altered, and has become such as to animate an ox, instead of a man. By this decree of divine justice she becomes still worse than she was.

CAUSES OF DETERIORATION.

But why did the soul ever lose her way, or deteriorate? We have often said that not all souls belong to the first rank; some belong to a second, or even third rank, and who, consequently, are inferior to those of the first. Further, leaving the right road may be caused by a trifling divergence. Third, the approximation of two differing things produces a combination which may be considered a third somewhat, different from the other two components. (Thus even in this new element, or “habituation”) the being does not lose the qualities he received with his existence; if he be inferior, he has been created inferior from the very origin; it is what he was created, he is inferior by the very virtue of his nature; if he suffer the consequences thereof, he suffers them justly. Fourth, we must allow for our anterior existence, because everything that happens to us today results from our antecedents.

MacKenna

4. If man were all of one piece – I mean, if he were nothing more than a made thing, acting and acted upon according to a fixed nature – he could be no more subject to reproach and punishment than the mere animals. But as the scheme holds, man is singled out for condemnation when he does evil; and this with justice. For he is no mere thing made to rigid plan; his nature contains a Principle apart and free.

This does not, however, stand outside of Providence or of the Reason of the All; the Over-World cannot be dependent upon the World of Sense. The higher shines down upon the lower, and this illumination is Providence in its highest aspect: The Reason-Principle has two phases, one which creates the things of process and another which links them with the higher beings: these higher beings constitute the over-providence on which depends that lower providence which is the secondary Reason-Principle inseparably united with its primal: the two – the Major and Minor Providenceacting together produce the universal woof, the one all-comprehensive Providence.

Men possess, then, a distinctive Principle: but not all men turn to account all that is in their Nature; there are men that live by one Principle and men that live by another or, rather, by several others, the least noble. For all these Principles are present even when not acting upon the man – though we cannot think of them as lying idle; everything performs its function.

“But,” it will be said, “what reason can there be for their not acting upon the man once they are present; inaction must mean absence?”

We maintain their presence always, nothing void of them.

But surely not where they exercise no action? If they necessarily reside in all men, surely they must be operative in all – this Principle of free action, especially.

First of all, this free Principle is not an absolute possession of the animal Kinds and is not even an absolute possession to all men.

So this Principle is not the only effective force in all men?

There is no reason why it should not be. There are men in whom it alone acts, giving its character to the life while all else is but Necessity [and therefore outside of blame].

For [in the case of an evil life] whether it is that the constitution of the man is such as to drive him down the troubled paths or whether [the fault is mental or spiritual in that] the desires have gained control, we are compelled to attribute the guilt to the substratum [something inferior to the highest principle in Man]. We would be naturally inclined to say that this substratum [the responsible source of evil] must be Matter and not, as our argument implies, the Reason-Principle; it would appear that not the Reason-Principle but Matter were the dominant, crude Matter at the extreme and then Matter as shaped in the realized man: but we must remember that to this free Principle in man [which is a phase of the All Soul] the Substratum [the direct inferior to be moulded] is [not Matter but] the Reason-Principle itself with whatever that produces and moulds to its own form, so that neither crude Matter nor Matter organized in our human total is sovereign within us.

The quality now manifested may be probably referred to the conduct of a former life; we may suppose that previous actions have made the Reason-Principle now governing within us inferior in radiance to that which ruled before; the Soul which later will shine out again is for the present at a feebler power.

And any Reason-Principle may be said to include within itself the Reason-Principle of Matter which therefore it is able to elaborate to its own purposes, either finding it consonant with itself or bestowing upon it the quality which makes it so. The Reason-Principle of an ox does not occur except in connection with the Matter appropriate to the ox-Kind. It must be by such a process that the transmigration, of which we read takes place; the Soul must lose its nature, the Reason-Principle be transformed; thus there comes the ox-soul which once was Man.

The degradation, then, is just.

Still, how did the inferior Principle ever come into being, and how does the higher fall to it?

Once more – not all things are Firsts; there are Secondaries and Tertiaries, of a nature inferior to that of their Priors; and a slight tilt is enough to determine the departure from the straight course. Further, the linking of any one being with any other amounts to a blending such as to produce a distinct entity, a compound of the two; it is not that the greater and prior suffers any diminution of its own nature; the lesser and secondary is such from its very beginning; it is in its own nature the lesser thing it becomes, and if it suffers the consequences, such suffering is merited: all our reasonings on these questions must take account of previous living as the source from which the present takes its rise.

  1. Cf. Platón, Timeo. 47 e, 48 a.[]