Plotino – Tratado 50,7 (III, 5, 7) — Interpretação alegórica do mito do Banquete

Míguez

7. Por ello dice Platón cuando refiere el nacimiento de Eros: “Poros, embriagado de néctar, porque entonces no se bebía vino” , lo cual quiere decir que Eros nació antes que las cosas sensibles y que Penia participa de una naturaleza inteligible, pero no de una imagen o de una aparición que provenga del mundo inteligible, pues nacida allí y por la mezcla de la forma a la indeterminación — a la indeterminación del alma que no alcanzó aún su bien, anunciada de un modo vago e indeterminado — da origen a la hipóstasis de Eros. Al asentar la razón en algo que no es razón, sino deseo indeterminado y existencia oscura, produce un ser que no es perfecto ni suficiente, y por tanto defectuoso, como nacido de un deseo indeterminado y de la razón llegada a su plenitud. Eros es, pues, la razón, pero una razón impura, que encierra en sí misma un deseo vago, irrazonable e indeterminado; deseo que no se verá cumplido hasta que Eros alcance en sí mismo la naturaleza de lo indeterminado. Eros depende del alma como de su principio, pero constituye una mezcla derivada de una razón que no ha permanecido en sí misma y que está unida a la indeterminación, aunque no haya sido la razón la que ha verificado la mezcla, sino algo que proviene de ella. Eros es cual un aguijón, indigente por su misma naturaleza; todo lo que él obtiene lo pierde también de nuevo. No puede tampoco darse satisfacción porque eso no puede hacerlo un ser mezclado; sólo se completa verdaderamente el ser que puede darse satisfacción. Este ser, por sus relaciones con la necesidad, desea siempre; y, aunque por un momento encontrase satisfacción, no llega nunca a conservarla, pues por su misma inteligencia es un ser sin recursos. Digamos, sin embargo, que puede procurárselos por la naturaleza de su razón.

Conviene pensar que todos los demás demonios son así, e incluso los elementos de que están compuestos. Todo demonio, en el puesto que le ha sido asignado, puede procurarse y desear su bien, resultando por ello, afín a Eros, aunque, como él, no consiga darse satisfacción. Todo demonio desea una forma de bien, por lo que se explica que los seres buenos amen también, por Eros, el bien en absoluto y el bien real, pero no cualquier otro bien; los demás se colocan bajo la dependencia de otros demonios, cada uno en relación con un demonio diferente. Dejan así inactivo al Eros universal y actúan según el demonio que han escogido, de acuerdo con la parte del alma que es en ellos la más activa. Los seres que sólo tienden al mal, por los malos deseos originados en ellos, crean dificultades a los Eros de sus almas, lo mismo que a la recta razón, innata en ellos, por las malas opiniones que les sobrevienen. El amor es hermoso si es natural y acorde con su naturaleza; pero en un alma inferior es de dignidad y de poder inferior, siendo también superior en un alma que asimismo lo sea; siempre, sin embargo, se mantiene en su propia esencia. El amor contra naturaleza, que es el de las almas extraviadas, viene a ser realmente una disposición y no una esencia ni una hipóstasis sustancial; no ha de considerarse engendrado por el alma, sino corno coexistente con su vicio, que produce algo análogo en sus disposiciones pasajeras o duraderas. Parece, pues, que los bienes verdaderos, conformes con la naturaleza del alma, que actúa en los límites de su ser, son en general los bienes sustanciales; los otros bienes, que no provienen de un acto del alma, no son, en cambio, otra cosa que afecciones de ella. Del mismo modo, los pensamientos falsos no dicen relación a las sustancias, en tanto los pensamientos realmente verdaderos, eternos y definidos, exigen a la vez el acto de pensar, un objeto de naturaleza inteligible y la existencia de este mismo objeto, ya se trate del pensamiento en general o de un pensamiento determinado relativo a una forma de la inteligencia y a la inteligencia que hay en cada forma. Para cada una de éstas supondremos una noción y un objeto puros, que no se interfieran con ninguna otra cosa; los aceptaremos, pues, en toda su simplicidad. De ahí el amor que sentimos por las cosas simples: nuestros pensamientos van directamente hacia ellas, de tal modo que si pensamos en algo particular es tan sólo por accidente; vemos, por ejemplo, que un triángulo tiene sus ángulos iguales a dos rectos por la idea que tenemos del triángulo puro.

Bréhier

7. C’est pourquoi, dans le récit de la naissance d’Éros, Platon nous dit : « Poros est ivre de nectar ; car il n’y a pas encore de vin », ce qui veut dire : Éros est né avant les choses sensibles, et Pénia participe à une nature intelligible, et non point à une image ou à un reflet issu de l’intelligible ; venue là-bas, et mélangeant de la forme à de l’indétermination (c’est l’indétermination de l’âme qui n’a pas encore rencontré son bien, mais qui en pressent quelque chose dans l’image vague et mal définie qu’elle possède), elle enfante l’hypostase d’Éros. Comme la raison est venue en ce qui n’est point raison, mais désir vague et existence obscure, elle produit un être imparfait, incapable et besogneux ; car il est né d’un désir indéterminé et de la raison dans sa plénitude. Éros est donc la raison, mais une raison impure, qui renferme en elle-même un désir vague, déraisonnable et indéfini ; et ce désir ne sera pas satisfait, tant qu’Éros gardera en lui cette indétermination. Éros dépend de l’âme, puisqu’il a en elle son principe ; mais il est un mélange dérivé d’une raison qui n’est pas restée en elle-même et qui s’est unie à l’indétermination (bien que ce ne soit pas la raison elle-même qui ait contracté cette union, mais ce qui provient d’elle). Eros est comme le taon, qui ne possède rien par lui-même ; quoi qu’il obtienne, il perd tout à nouveau. Il ne peut se rassasier parce qu’un être mélangé ne le peut pas ; seul, un être capable de trouver en lui-même la plénitude peut se rassasier véritablement. Mais lui, il est toujours dans le besoin, et désire toujours ; serait-il un moment rassasié, il ne garde rien ; il est sans ressources, à cause de son indigence ; mais il sait s’en procurer, grâce à la raison qui est en lui.

Tels doivent être tous les autres démons, et tels sont les éléments dont ils sont faits. Tout démon, au rang qui lui a été assigné, est capable de procurer le bien correspondant ; il désire ce bien et, par là, il est analogue à Éros ; pas plus que lui, il ne peut se rassasier. Mais chaque démon aspire à une forme particulière de bien. Aussi les gens de bien, grâce à Éros, aiment le bien en général et le bien véritable et non point tel ou tel bien. Les autres se mettent sous la conduite d’autres démons, et chacun d’eux sous la conduite d’un démon différent ; ils laissent inactif l’Éros universel qu’ils ont en eux ; et ils agissent selon le démon qu’ils ont choisi ; ce choix répond d’ailleurs à la partie de l’âme qui est en eux la plus active. Pour ceux qui n’aspirent qu’au mal, à cause des mauvais désirs survenus en eux, ils entravent les Éros de leurs âmes, comme ils arrêtent la droite raison, qui est innée dans l’homme, par le vice des opinions qui surviennent en eux. Oui, l’amour, quand il est naturel et inné, est une belle chose ; sans doute, dans une âme inférieure, il est de dignité et de qualité inférieures, et, dans une âme supérieure, de qualité supérieure ; mais toujours, il est au rang de l’essence. Mais l’amour contre nature, celui des âmes égarées, n’est plus qu’une manière d’être ; il n’est pas du tout une essence et il n’a pas d’existence substantielle ; il n’est plus, à vrai dire, engendré par l’âme elle-même ; c’est un simple accompagnement du vice de l’âme, qui produit sa propre image dans ses dispositions passagères ou durables. D’une manière générale, semble-t-il, les biens véritables et conformes à la nature, attachés à l’âme qui agit dans les limites de son être, sont des biens substantiels ; les autres biens, qui ne dépendent pas d’un acte venu d’elle-même, ne sont rien que des affections pour elle. De même les pensées fausses n’impliquent pas un rapport à des substances ; les pensées réellement vraies, éternelles et bien définies comportent à la fois un acte de pensée, un objet intelligible, et l’existence de cet objet, qu’il s’agisse de la pensée en général, ou d’une pensée déterminée relative à une forme de l’intelligible et à l’intelligence comprise en chaque forme.

Pour chacune de ces formes, il nous appartient de poser une notion et un objet purs et dégagés de tout autre ; il nous appartient de les poser dans leur simplicité. De là, l’amour que nous avons pour ces objets pris dans leur simplicité ; c’est que nos pensées ont affaire aux choses simples ; si l’on pense le particulier, c’est par accident ; par exemple, si l’on voit que tel triangle a ses angles égaux à deux droits, c’est en tant qu’il est simplement un triangle.

Bouillet

VII. Platon, racontant la naissance de l’Amour, dit que Poros, s’enivra de nectar (car il n’y avait pas encore de vin, ce qui implique que l’Amour naquit avant le monde sensible). Par suite, Penia, la mère de l’Amour, a dû participer à la nature intelligible elle-même, et non à une simple image de la nature intelligible : elle s’est donc approchée de l’essence intelligible et elle s’est ainsi trouvée mélangée de forme et d’indétermination. L’âme, en effet, ayant en elle-même une certaine indétermination avant d’atteindre le Bien, mais pressentant qu’il existe, s’en forme une image confuse et indéterminée, qui devient la substance même de l’amour. Ainsi, comme ici la raison s’unit à l’irraisonnable, à un désir indéterminé, à une substance affaiblie, ce qui en naît n’est ni parfait ni complet : c’est une chose indigente, parce qu’elle naît d’un désir indéterminé et d’une raison complète. Quant à la raison ainsi engendrée [l’Amour], elle n’est pas pure, puisqu’elle renferme en elle-même un désir indéterminé, irraisonnable, indéfini ; or elle ne saurait être satisfaite tant qu’elle aura en elle-même la nature de l’indétermination. Elle dépend de l’âme, qui est son principe générateur : elle est un mélange constitué par une raison qui, au lieu de rester en elle-même, se mêle à l’indétermination. Au reste ce n’est pas la raison même, c’est son émanation qui se mêle à l’indétermination.

L’amour est donc semblable à un taon (οἷον οἶστρος) ; indigent de sa nature, il reste toujours indigent, quelque chose qu’il obtienne ; il ne saurait être rassasié, parce qu’un être mixte ne saurait être rassasié : car nul être ne peut être réellement rassasié s’il n’est par sa nature capable d’atteindre la plénitude ; quant à celui que sa nature porte à désirer, il ne peut rien retenir, fût-il même rassasié un moment. Il en résulte que d’un côté l’Amour est dénué de ressources à cause de son indigence, et que d’un autre côté il a la faculté d’acquérir à cause de la raison qui entre dans sa nature.

Tous les démons ont une constitution semblable. Chacun d’eux désire et fait acquérir le bien qu’il est destiné à procurer ; c’est là le caractère qui les rend semblables à l’Amour. Ils ne sauraient non plus être rassasiés : ils désirent toujours quelque bien particulier. De là résulte que les hommes qui sont bons ici-bas ont l’amour du Bien absolu, véritable, et non l’amour de tel ou tel bien particuliers Ceux qui sont subordonnés à des démons divers sont subordonnés successivement à tel ou tel démon : ils laissent reposer en eux l’amour pur et simple du Bien absolu, et font présider à leurs actes un autre démon, c’est-à-dire une autre puissance de leur âme, laquelle est immédiatement supérieure à celle qui agit en eux. Quant aux hommes qui, poussés par de mauvais penchants, désirent de mauvaises choses, ils semblent avoir enchaîné tous les amours qui se trouvent dans leur âme, comme ils obscurcissent par de fausses opinions la droite raison qui est innée en eux. Ainsi, les amours mis en nous par la nature et conformes à la nature sont tous bons : ceux qui appartiennent à la partie inférieure de l’âme sont inférieurs par leur rang et leur puissance ; ceux qui appartiennent à la partie supérieure sont supérieurs ; tous sont essentiels à l’âme. Quant aux amours contre nature, ce sont des passions d’âmes égarées ; ils n’ont rien d’essentiel ni de substantiel : car ils ne sont pas engendrés par l’âme pure ; ils sont le fruit des défauts de l’âme qui les produit conformément à ses habitudes et à ses dispositions vicieuses.

En général, il convient d’admettre que les vrais biens, que l’âme possède quand elle agit conformément à sa nature, en s’appliquant à des choses déterminées [par la raison], constituent une véritable essence ; que les autres, au contraire, ne sont pas engendrés par l’action même de l’âme et ne sont que des passions ; de même, les intellections fausses ne possèdent pas les essences, comme les intellections vraies, éternelles et déterminées, possèdent à la fois l’acte intellectuel, l’intelligible, l’être, non-seulement l’être en soi, mais encore l’être dans chaque intelligible réel, l’intelligence dans chaque idée. Quant à nous [il faut le reconnaître], nous possédons simplement l’intellection et l’intelligible ; nous ne les possédons pas à la fois [c’est-à-dire complètement], mais d’une manière générale : de là vient que nous avons l’amour des choses générales. Nos conceptions, en effet, ont le général pour objet. Si nous concevons une chose particulière, c’est par accident : quand nous concevons, par exemple, que tel triangle vaut deux angles droits, ce n’est qu’au tant que nous avons d’abord conçu que le triangle en général possède cette propriété.

Guthrie

SOUL IS A MIXTURE OF REASON AND INDETERMINATION.

7. Plato’s account of the birth of Love is that Abundance intoxicated himself with nectar, this happening before the day of wine, which implies that Love was born before the sense-world’s existence. Then Need, the mother of Love, must have participated in the intelligible nature itself, and not in a simple image of the intelligible nature; she, therefore, approached (the intelligible nature) and found herself to be a mixture of form and indeterminateness (or, intelligible matter). The soul, in fact, containing a certain indeterminateness before she had reached the Good, but feeling a premonition of her existence, formed for herself a confused and indeterminate image, which became the very hypostasis (or, form of existence) of Love. Thus, as here, reason mingles with the unreasonable, with an indeterminate desire, with an indistinct (faint or obscure) hypostatic (form of existence). What was born was neither perfect nor complete; it was something needy, because it was born from an indeterminate desire, and a complete reason. As to (Love, which is) the thus begotten reason, it is not pure, since it contains a desire that is indeterminate, unreasonable, indefinite; nor will it ever be satisfied so long as it contains the nature of indetermination. It depends on the soul, which is its generating principle; it is a mixture effected by a reason which, instead of remaining within itself, is mingled with indetermination. Besides, it is not Reason itself, but its emanation which mingles with indetermination.

LOVE IS A GADFLY.

Love, therefore, is similar to a gad-fly; needy by nature, it still remains needy, whatever it may obtain; it could never be satisfied, for this would be impossible for a being that is a mixture; no being could ever be fully satisfied if by its nature it be incapable of attaining fulness; even were it satisfied for a moment, it could not retain anything if its nature made it continue to desire. Consequently, on one side, Love is deprived of all resources because of its neediness; and on the other, it possesses the faculty of acquisition, because of the reason that enters into its constitution.

GUARDIANS, AS WELL AS MEN, ARE URGED BY DIVINE DISCONTENT.

All other Guardians have a similar constitution. Each of them desires, and causes the acquisition of the good he is destined to procure; that is the characteristic they have in common with Love. Neither could they ever attain satisfaction; they still desire some particular good. The result of this is that the men who here below are good are inspired by the love of the true, absolute Good, and not by the love of such and such a particular good. Those who are subordinated to divers Guardians are successively subordinated to such or such a Guardian; they let the simple and pure love of the absolute Good rest within themselves, while they see to it that their actions are presided over by another Guardian, that is, another power of their soul, which is immediately superior to that which directs them, or is active within them. As to the men who, driven by evil impulses, desire evil things, they seem to have chained down all the loves in their souls, just as, by false opinions, they darken the right reason which is innate within them. Thus all the loves implanted in us by nature, and which conform to nature, are all good; those that belong to the inferior part of the soul are inferior in rank and power; those that belong to the superior part are superior; all belong to the being of the soul. As to the loves which are contrary to nature, they are the passions of strayed souls, having nothing essential or substantial; for they are not engendered by the pure Soul; they are the fruits of the faults of the soul which produces them according to her vicious habits and dispositions.

RIGHT THOUGHTS POSSESS REAL EXISTENCE.

In general, we might admit that the true goods which are possessed by the soul when she acts conformably to her nature, by applying herself to things determined (by reason), constitute real being; that the others, on the contrary, are not engendered by the very action of the soul, and are only passions. Likewise, false intellections lack real being, such as belongs to true intellections, which are eternal and determinate, possessing simultaneously the intellectual act, the intelligible existence and essence; and this latter not only in general, but in each real intelligible being (manifesting?) Intelligence in each idea. As to us, we must acknowledge that we possess only intellection and the intelligible; we do not possess them together (or completely), but only in general; and hence comes our love for generalities. Our conceptions, indeed, usually trend towards the general. It is only by accident that we conceive something particular; when, for instance, we conceive that some particular triangle’s angles amount to two right angles, it is only as a result of first having conceived that the triangle in general possesses this property.

MacKenna

7. This is the significance of Plato’s account of the birth of Love.

The drunkenness of the father Poros or Possession is caused by Nectar, “wine yet not existing”; Love is born before the realm of sense has come into being: Penia had participation in the Intellectual before the lower image of that divine Realm had appeared; she dwelt in that Sphere, but as a mingled being consisting partly of Form but partly also of that indetermination which belongs to the Soul before she attains the Good and when all her knowledge of Reality is a fore-intimation veiled by the indeterminate and unordered: in this state Poverty brings forth the Hypostasis, Love.

This, then, is a union of Reason with something that is not Reason but a mere indeterminate striving in a being not yet illuminated: the offspring Love, therefore, is not perfect, not self-sufficient, but unfinished, bearing the signs of its parentage, the undirected striving and the self-sufficient Reason. This offspring is a Reason-Principle but not purely so; for it includes within itself an aspiration ill-defined, unreasoned, unlimited — it can never be sated as long as it contains within itself that element of the Indeterminate. Love, then, clings to the Soul, from which it sprung as from the principle of its Being, but it is lessened by including an element of the Reason-Principle which did not remain self-concentrated but blended with the indeterminate, not, it is true, by immediate contact but through its emanation. Love, therefore, is like a goad; it is without resource in itself; even winning its end, it is poor again.

It cannot be satisfied because a thing of mixture never can be so: true satisfaction is only for what has its plenitude in its own being; where craving is due to an inborn deficiency, there may be satisfaction at some given moment but it does not last. Love, then, has on the one side the powerlessness of its native inadequacy, on the other the resource inherited from the Reason-Kind.

Such must be the nature and such the origin of the entire Spirit Order, each — like its fellow, Love — has its appointed sphere, is powerful there, and wholly devoted to it, and, like Love, none is ever complete of itself but always straining towards some good which it sees in things of the partial sphere.

We understand, now, why good men have no other Love other Eros of life — than that for the Absolute and Authentic Good, and never follow the random attractions known to those ranged under the lower Spirit Kind.

Each human being is set under his own Spirit-Guides, but this is mere blank possession when they ignore their own and live by some other spirit adopted by them as more closely attuned to the operative part of the Soul in them. Those that go after evil are natures that have merged all the Love-Principles within them in the evil desires springing in their hearts and allowed the right reason, which belongs to our kind, to fall under the spell of false ideas from another source.

All the natural Loves, all that serve the ends of Nature, are good; in a lesser Soul, inferior in rank and in scope; in the greater Soul, superior; but all belong to the order of Being. Those forms of Love that do not serve the purposes of Nature are merely accidents attending on perversion: in no sense are they Real-Beings or even manifestations of any Reality; for they are no true issue of Soul; they are merely accompaniments of a spiritual flaw which the Soul automatically exhibits in the total of disposition and conduct.

In a word; all that is truly good in a Soul acting to the purposes of nature and within its appointed order, all this is Real-Being: anything else is alien, no act of the Soul, but merely something that happens to it: a parallel may be found in false mentation, notions behind which there is no reality as there is in the case of authentic ideas, the eternal, the strictly defined, in which there is at once an act of true knowing, a truly knowable object and authentic existence — and this not merely in the Absolute, but also in the particular being that is occupied by the authentically knowable and by the Intellectual-Principle manifest in every several form.

In each particular human being we must admit the existence of the authentic Intellective Act and of the authentically knowable object — though not as wholly merged into our being, since we are not these in the absolute and not exclusively these — and hence our longing for absolute things: it is the expression of our intellective activities: if we sometimes care for the partial, that affection is not direct but accidental, like our knowledge that a given triangular figure is made up of two right angles because the absolute triangle is so.

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