sophrosyne (Brisson)

gr. σωφροσύνη, sophrosýne: autodomínio, moderação, temperança. Latim: temperantia. Virtude que consiste em regrar os desejos e as paixões. Derivado de sóphron (σώφρων), sábio prudente, atilado, esse termo indica certa arte de dirigir sua própria conduta.


Là encore, Plotin suit et cite le Banquet, 211c3. Comme les pas d’une échelle ou les marches d’un escalier, la beauté corporelle permet de prendre un appui pour s’élever ; il y a donc, contre l’avis des gnostiques, une réelle beauté dans le monde sensible qui permet à l’âme une conversion vers l’être véritable. L’assise véritable, toutefois, est le monde intelligible lui-même. Reprenant cette fois le Phèdre, 254b, Plotin dira plus loin au chapitre 6 que l’âme purifiée voit « la tempérance sur un trône (báthrōi) sacré ». L’ensemble du traité 1 décrit cette remontée des beautés fragiles et corporelles jusqu’à la beauté solide et fondatrice. (BPT1-6)