Tag: Émile Chambry

Helenista e tradutor de grego antigo (1864-1951)

  • Protagoras 311b-314c — O que é o ofício de Sofista?

    III. — Alors nous nous sommes levés et nous nous sommes promenés dans la cour. Pour éprouver la résolution d’Hippocrate je lui ai demandé en l’observant de l’œil : Dis-moi, Hippocrate, te voilà prêt à aller trouver Protagoras et à lui donner de l’argent en retour des soins qu’il prendra de toi ; mais sais-tu…

  • Protagoras 311b-314c — O que é o ofício de Sofista? (A)

    IV. — Mais sais-tu bien ce que tu vas faire maintenant, ou cela t’échappe-t-il ? — A quel propos ? — Je veux dire que tu vas confier le soin de ton âme à un homme qui est, tu le reconnais, un sophiste ; mais qu’est-ce que peut bien être un sophiste, je serais surpris…

  • Chambry: Hippias Mineur 376b-376c — Epílogo

    HIPPIAS: Cela, Socrate, il m’est impossible de te l’accorder. SOCRATE: Moi non plus, Hippias, je ne peux pas me l’accorder. Cependant, c’est pour nous la conséquence évidente, en ce moment du moins, de notre argumentation. Mais, comme je le disais il y a un moment, sur cette matière-là je flotte d’une opinion à l’autre et…

  • Chambry: Hippias Mineur 364d-369a — Posição do Problema

    SOCRATE: IV. — C’est fort bien parler. Voyons donc : quand tu as dit qu’Achille avait été représenté comme le meilleur, je pensais comprendre ta pensée, et de même quand tu as dit que Nestor était le plus sage ; mais quand tu as ajouté que le poète avait représenté Ulysse comme le plus rusé,…

  • Chambry: Lachès XXX

    NICIAS: XXX. — C’est bien fait à toi, Lachès, de croire encore que ce n’est rien d’avoir paru tout à l’heure absolument ignorant de ce qu’est le courage. Ce à quoi tu tiens, c’est que je montre la même ignorance que toi, et peu t’importe, je le vois, d’ignorer avec moi des choses que devrait…

  • Chambry: Lachès XXVII

    SOCRATE: XXVII. — Oui, je le crois. Mais toi, Nicias, remonte à ce que tu as dit au commencement. Tu te rappelles qu’en abordant la question, nous avons traité du courage en le considérant comme une partie de la vertu ? NICIAS: Parfaitement. SOCRATE: Et tu as bien répondu en la considérant comme une partie,…

  • Chambry: Lachès XXIV

    NICIAS: XXIV. — Celui que je dis, mon excellent ami, beaucoup plus que le devin ; car l’office du devin se borne à distinguer les signes de ce qui doit arriver à quelqu’un, soit la mort, soit la maladie, soit la perte de ses biens, soit la victoire ou la défaite à la guerre ou…

  • Chambry: Lachès XXI

    SOCRATE: XXI. — Alors nous ne réalisons pas sans doute, toi et moi, cet accord dorien dont tu parlais, Lachès ; car nos actes ne sont pas en harmonie avec nos paroles, puisque, d’après nos actions, on pourrait, semble-t-il, croire que nous avons part au courage, tandis que, d’après nos discours, on ne le pourrait…

  • Chambry: Lachès XVIII

    SOCRATE: XVIII. — Je te disais donc que c’était ma faute si tu n’avais pas bien répondu, parce que je n’avais pas bien posé la question. Ce que je voulais apprendre de toi, c’était ce qu’est le courage, non seulement chez les fantassins, mais encore chez les cavaliers et tous les combattants, en général, et…

  • Chambry: Lachès XV

    SOCRATE: XV. — Ce n’est pas vous, je le vois, que nous pourrons accuser de vous dérober à la discussion et à la recherche que nous voulons faire de concert avec vous. LYSIMAQUE: C’est bien ce que nous avons à faire, Socrate, car je te compte pour un des nôtres. Prends donc ma place dans…

  • Chambry: Lachès XII

    LYSIMAQUE: XII. — Il me paraît, mes amis, que Socrate a raison. C’est à vous, Nicias et Lachès, de voir si vous voulez bien vous laisser interroger et rendre réponse sur des matières comme celles qui nous occupent. Quant à moi et à Mélèsias, vous nous feriez certainement plaisir, si vous consentiez à développer vos…

  • Chambry: Lachès IX

    SOCRATE: IX. — Comment ! Lysimaque ; est-ce l’avis du parti qui aura la majorité que tu veux suivre ? LYSIMAQUE: Comment faire autrement, Socrate ? SOCRATE: Et toi, Mélèsias, es-tu dans les mêmes dispositions ? Si la délibération roulait sur la gymnastique et les exercices à faire faire à ton fils, t’en rapporterais-tu à…

  • Chambry: Lachès VI

    LACHÈS: VI. — Il est difficile, Nicias, de dire d’une science quelconque qu’il ne faut pas l’apprendre ; car il semble qu’il y a avantage à tout savoir, et cette pratique des armes, si c’est réellement une science, comme l’affirment ceux qui l’enseignent et comme le soutient Nicias, mérite aussi d’être étudiée. Mais si ce…

  • Chambry: Lachès III

    NICIAS: III. — Pour moi, Lysimaque et Mélèsias, j’approuve votre dessein et je suis prêt à m’associer à vous, et Lachès aussi, je pense. LACHÈS: Tu ne te trompes pas, Nicias ; car ce que Lysimaque vient de dire de son père et de celui de Mélèsias me paraît parfaitement dit, non seulement à leur…

  • Chambry: Criton XVII

    XVII. — Voilà, sache-le bien, Criton, mon cher camarade, ce que je crois entendre, comme les gens en proie à la fureur des corybantes croient entendre les flûtes, et le son de ces paroles bourdonne en moi et me rend incapable d’entendre autre chose. Dis-toi donc que dans l’état d’esprit où je suis, quoi que…

  • Chambry: Criton XIV

    XIV. — Voilà, Socrate, les accusations auxquelles, nous t’en avertissons, tu seras exposé, si tu fais ce que tu as en tête ; tu y seras même exposé plus que tout autre Athénien. » Et si je leur en demandais la raison, peut-être me gourmanderaient-elles justement, en me rappelant que plus que tout autre Athénien…

  • Chambry: Criton XI

    SOCRATE: XI. — Cela posé, considère la suite. En sortant d’ici sans avoir obtenu l’assentiment de la cité, faisons-nous du mal à quelqu’un, à ceux-là précisément qui le méritent le moins, oui ou non ? et restons-nous fidèles à ce que nous avons reconnu comme juste, oui ou non. ? CRITON: Je ne peux répondre…

  • Chambry: Criton VIII

    SOCRATE: VIII. — Or donc, si nous ruinons ce qui s’améliore par la santé et se gâte par la maladie, pour obéir à l’opinion des gens incompétents, pourrons-nous vivre avec cette partie gâtée ? Et cette partie, c’est le corps, n’est-ce pas ? CRITON: Oui. SOCRATE: Or, pouvons-nous vivre avec un corps mauvais et gâté…

  • Chambry: Criton V

    V. — Il y a plus, Socrate. Il me semble que tu vas commettre une faute, en te livrant toi-même, quand tu peux te sauver et que tu cours au-devant de ce que tes ennemis pourraient souhaiter et qu’ils ont en effet souhaité dans leur impatience de te perdre. Ce n’est pas tout, et j’estime,…

  • Chambry: Criton II

    SOCRATE: Il. — Eh bien, Criton, à la bonne fortune ! Si telle est la volonté des dieux, qu’il en soit ainsi. Cependant je ne crois pas qu’il arrive aujourd’hui. CRITON: Sur quoi fondes-tu cette conjecture ? SOCRATE: Je vais te le dire. C’est que je dois mourir le lendemain du jour où le vaisseau…