Après l’âme, Plotin évoque l’Intellect (le noûs) qui n’est en rien une puissance interne à l’âme. L’activité d’intellection est supérieure aux activités psychiques ; l’Intellect en soi est le deuxième principe selon Plotin, après l’Un et avant l’Âme. Les trois derniers chapitres du traité réfléchissent sur les rapports que l’âme humaine entretient, grâce à la beauté, avec ces principes divins et incorporels. Anaxagore affirme : « l’Intellect, lui, est illimité, maître absolu et n’est mélangé à aucune chose » (fragment DK B3, cité par Simplicius, Commentaire de la Physique d’Aristote, p. 155, trad. J.-P. Dumont). Que l’Intellect ne soit « pas mélangé » est un syntagme d’Anaxagore que Plotin cite souvent (traités 51 (I, 8), 2, 19 ; 40 (II, 1), 6, 23-24, 12 (II, 4), 7, 4.), peut-être en l’empruntant à Aristote, De l’âme, III, 2, 405a13 sq.). Plotino – Tratado 1 (I,6) – Sobre o belo (estrutura)