Categoria: Victor Cousin (1792-1867)
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Cousin: Apologie de Socrate 35e-42a — Condenação de Sócrates
[Ici les juges avant été aux voix, la majorité déclare que Socrate est coupable. Il reprend la parole : ] [35e] Le jugement que vous venez de [36a] prononcer, Athéniens, m’a peu ému, et par bien des raisons; d’ailleurs je m’attendais à ce qui est arrivé. Ce qui me surprend bien plus, c’est le nombre…
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Cousin: Apologie de Socrate 28a-35d — A missão divina de Sócrates
Mais je n’ai pas besoin d’une plus longue défense, Athéniens; et ce que je viens de dire suffit, il me semble, pour faire voir que je ne suis point coupable, et que l’accusation de Mélitus est sans fondement. Et quant à ce que je vous disais au commencement, que j’ai contre moi de vives et…
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Cousin: Apologie de Socrate 17a-35e — Defesa de Sócrates
[17a] Je ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s’en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d’une manière persuasive; et cependant, à parler franchement, ils n’ont pas dit un mot qui soit véritable. Mais, parmi tous les mensonges qu’ils…
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Cousin: Hipparque
Hipparque est un dialogue de Platon sur la mort. Il fait partie des dialogues platoniciens dits suspects (dont on croit que Platon n’est pas l’auteur). Ici, Socrate et un disciple cherchent à définir ce qu’est l’avidité. Comme conclusion, Socrate et l’interlocuteur conviennent que tous les hommes sont avides, puisqu’aucun ne peut dire qu’il n’aime pas…
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Cousin: Le Seconde Alcibiade 143a-151c — Ignorar não vale mais que saber?
ALCIBIADE. Il est malaisé de contredire ce qui est bien dit. Mais je songe, Socrate, combien de maux l’ignorance cause aux hommes. C’est elle qui, à notre insu, [143b] nous fait faire tous les jours des choses qui nous sont funestes, et, ce qu’il y a de plus déplorable, c’est elle qui nous porte à…
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Cousin: Le Seconde Alcibiade 139d-143a — Espécies de Insanidade
SOCRATE. Il me le semble aussi, et c’est ce qu’il faut examiner de cette manière. ALCIBIADE. De quelle manière ? SOCRATE. Je vais te le dire : il y a des malades, n’est-ce pas ? ALCIBIADE. Qui en doute? [139e] SOCRATE. Être malade, est-ce avoir ou la goutte, ou la fièvre, ou mal aux yeux…
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Cousin: Le Seconde Alcibiade 138a-139d — Insanidade
[138a] SOCRATE. Alcibiade, vas-tu dans ce temple pour y prier ? ALCIBIADE. Oui Socrate, c’est mon dessein. SOCRATE. Aussi tu me parais bien rêveur, et je te vois les yeux attachés à terre, comme un homme qui réfléchit profondément. ALCIBIADE. Et a-t-on donc besoin de réflexions si profondes, Socrate? SOCRATE. Les plus profondes, Alcibiade, ce…
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Cousin: Le Seconde Alcibiade
L’Alcibiade mineur (aussi appelé Second Alcibiade), ou Sur la prière, est un dialogue de Platon qui traite de l’utilité de la prière. Ce dialogue est connu d’Élien, d’Athénée et de Diogène Laërce (III, 59) ; Trasylle et Aristophane de Byzance l’attribuent à Platon. Son authenticité a cependant été mise en doute au XIXe siècle par…
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Cousin: Les Rivaux 137a-139a — O que é a filosofia
— Nous sommes donc convenus, à ce qu’il paraît, du moins d’après tes principes, que si philosopher c’est s’occuper de tous les arts, comme tu le dis, le philosophe est un être assez malhabile [137b] et fort inutile, tant que les arts seront cultivés parmi les hommes. Mais en vérité, mon cher, prends garde qu’il…
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Cousin: Les Rivaux 135a-137a — A filosofia não consiste em uma competência
Quand je vis qu’ils désespéraient de trouver ce que nous cherchions, je pris un autre chemin. Je leur dis : — Quelles sciences établissons-nous que doit apprendre un philosophe ? car nous sommes convenus qu’il ne doit pas les apprendre toutes, ni même un très grand nombre. [135b] Le savant, prenant la parole, dit que…