gr. δύναμις, dynamis: capacidade ativa e passiva, daí 1) potência e 2) potencialidade. Segundo Plotino, consiste a ser algo e poder se tornar outro.
Ao mesmo tempo, o Uno é dynamis, isto é, poder ativo, potência geradora, fonte primeira de tudo: “O Uno é a potência de tudo; se não o fosse, nada existiria” (En. III, 8, 10, 1-2). Para aclarar a sua ideia, Plotino recorre a metáforas, como a da fonte, da árvore (Cf. ibid., 10-14). O termo potência, pois, não há que ser entendido como em Aristóteles, onde hyle significa passividade, como, por exemplo, o bloco de mármore é “receptivo” para diversas formas ou figuras (Cf. En. V, 3, 15, 33-35). (Ullmann:39)
Le « pouvoir » (dúnasthai) ne peut prendre, dans les réalités intelligibles intemporelles, le sens d’une simple virtualité, d’un être en puissance distinct de l’effectivité de l’être en acte. Le passage de l’être en puissance à l’être en acte supposerait en effet un devenir qui est exclu des réalités intelligibles. Le traité 25 (II, 5) exprime cette idée de la façon la plus claire : « seul l’être en acte existe là-bas, et si l’être en puissance s’y trouve, il y reste toujours seulement en puissance : même s’il était toujours en puissance, jamais il ne passerait à l’acte, parce qu’il est exclu du temps » (1, 7-10). Voir la note 6 de R. Dufour, et les références à la Métaphysique d’Aristote qu’elle indique. (->art5392)
« Un être peut, soit parce qu’il a la puissance d’être modifié lui-même, soit parce qu’il a celle de modifier un autre être… Il y a d’abord la puissance dans l’être passif : c’est parce qu’il y a en lui un principe, c’est parce que la matière est un principe, que l’être passif est modifié, qu’un être modifie un autre être; ainsi ce qui est gras est combustible, ce qui cède de telle manière est sujet à s’écraser. Il y a ensuite la puissance dans l’agent : tels sont la chaleur et l’art de bâtir, l’une dans ce qui échauffe, l’autre dans l’architecte. » (Aristote, Métaphysique, IX, 1; t. II, p. 87 de la trad. de MM. Pierron et Zévort).— «L’acte est, pour un objet, l’état opposé à la puissance… L’acte, ce sera donc l’être qui bâtit, relativement à celui qui a la faculté de bâtir ; l’être qui est éveillé, relativement à celui qui dort ; l’être qui voit, par rapport à celui qui a les yeux fermés, tout en ayant la faculté de voir; l’objet tiré de la matière, relativement à la matière ; ce qui est fait, par rapport à ce qui n’est point fait. » (Métaphysique, IX, 6; t. Il, p. 99 de la trad.)
« En passant d’un état à un état contraire, l’être devient ce qu’il n’était pas. Ce qu’il n’était pas, il pouvait l’être, et il l’est présentement; de la puissance il a passé à l’acte. Le mouvement est donc la réalisation du possible. Mais avant de recevoir la forme d’une statue, l’airain n’existait-il pas? L’enfant n’était-il pas avant de devenir homme? L’airain existait, mais il n’était pas la statue; l’enfant n’était pas homme. Le mouvement n’est donc pas la réalisation du mobile d’une manière absolue, mais la réalisation de sa puissance.» (M. Ravaisson, t.1, p. 385.) Voy. Métaphysique, XI, 9.
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