gr. ataraxía: sem perturbação, equilíbrio, tranquilidade da alma, ataraxia. Latim: tranquillitas. Perfeita paz da alma que nasce da libertação das paixões. (Termos Filosóficos Gregos, F. E. Peters)
Para a doutrina dos “epicureus”, a ataraxia é a completa paz de espírito, alcançada por um estado prazeroso de equilíbrio. (Mário Ferreira dos Santos)
Substantif savant, formé de a privatif et d’un dérivé de tàraxis, action d’agiter, de troubler. L’ataraxie est l’absence d’agitation, la paix de l’âme, la tranquillité d’esprit — un état psychologique recherché par la majorité des philosophes grecs de l’époque tardive (on y a vu parfois l’influence du trouble des temps), mais selon des voies différentes. Epicure tient l’absence de perturbation dans l’âme pour la composante spirituelle du plaisir statique (katastêmatikë hëdonè), dont l’accumulation quantitative fait le bonheur (eudaimonia), l’absence de douleur corporelle (aponia) constituant la composante physique complémentaire de cet heureux équilibre (D.L. X, 131). Pour les sceptiques, l’ataraxie est la conséquence immédiate de l’epokhê, qu’elle suit « comme son ombre » (Sextus Empir., Adv. Phys., I 8, 10, 29, 30, 31, 205, 232, etc). Bien qu’elle se distingue de l’apâtheia (voir ce mot) en ce qu’elle est un équilibre stable des affects plutôt que leur suppression plus ou moins radicale, l’usage effectif tend à assimiler les deux termes (p. ex. chez Sextus Empir., Adv. Phys., I 18, 25, 26, etc). (F. Caujolle-Zaslawski) (NP)
A palavra ataraxia (ausência de problemas) é um hápax nos tratados de Plotino. Pertence ao vocabulário tanto de epicuristas, onde a ataraxia assim como a saúde do corpo são apresentadas como o fim da vida bem-aventurada, quanto de estoicos, por exemplo, Marco Aurélio.