Crouzel (OP:184) – Alma, imagem da Inteligência

Quant au Poros du mythe platonicien qui s’est enivré de nectar et dort, il représente la raison, ou mieux l’abondance des raisons qui viennent de l’Intelligence et de l’intelligible à l’Âme et qui la rassasient [En. III, 5, 9, 1. 1 ss].

L’Âme est l’image de l’Intelligence comme la parole proférée de celle qui est dans l’âme : elle est donc la parole de l’Intelligence, toute son activité, et la vie que l’Intelligence produit pour produire autre chose ; autrement dit l’Intelligence agit sur l’univers par le truchement de l’Âme. On trouve aussi le dédoublement de l’Âme en une Âme d’en haut qui ne s’écoule pas, mais reste immobile et une âme qui fait être : dédoublement ou double fonction de la même Âme. Venant de l’Intelligence elle est intelligente et son intelligence à elle se manifeste par des raisonnements. Elle tiré sa perfection de l’Intelligence, mais elle n’a pas été engendrée parfaite : elle en tire aussi le fait de subsister. Elle agit en regardant vers l’Intelligence et ce regard lui donne les réalités intelligibles qui lui permettent de penser et d’agir. Son rapport à l’Intelligence est comparé à celui de la matière à la forme. En tant que matière de l’Intelligence, semblable à elle (νοοειδής), elle est belle1.


  1. En. V, 1 (10), 3,1. 1 ss : cf. V, 9 (5), 3,1. 20 ss. ; III, 9 (13), 5,1. 3. 

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