gr. θεῖον, theíon, θεῖος, theios: divino. Tudo o que pode ser considerado como imortal se vê por Platão qualificado de “divino” ou chamado “deus”. O divino abarca então não somente os deuses e os demônios tradicionais, mas também a espécie intelectiva da alma, que está presente na alma humana. (Luc Brisson)
gr. theos, theoi. Para Platão, primeiro, Deus é realmente bom; segundo, Deus é imutável. Enquanto Bom é causa das coisas boas. Enquanto imutável nem muda sua forma, nem quer que os homens creiam que pode mudar sua forma.
Quando Plotino emprega a palavra divino (theîon), vincula-a a Deus. No entanto, é mister sempre ver o contexto em que se encontra a palavra theós, por não ter sentido unívoco: “Gott kann das Eine sein, der Geist, die Weltseele, der Kosmos mit seiner Seele und in gewisser Beziehung auch die Menschenseele; entgöttlicht sind nur für sich genommen Kõrper und Materie” (Plotins Schriften: Griechisch – deutsch, HARDER/BEUTLER/THEILER (Hamburg, 1971), Band VI). A respeito do termo Theós, cf. também ARNOU, René, Le désir de Dieu dans la philosophie de Plotin, 2. ed. (Rome, 1967), p. 111-143. [Ullmann:33]
Comme va le montrer la suite du traité [39], l’expression « les dieux » désigne ici aussi bien l’Âme-hypostase ou l’Intellect [noûs] que l’Un [hen], premier principe. Sur les différences d’emploi et de sens de theós selon qu’on l’applique à l’Un ou à l’Intellect, voir J. Rist « Theos and the One in some texts of Plotinus », p. 169-180. L’origine de cette question concernant l’attribution de la liberté [eleutheria] aux dieux semble venir d’Alexandre d’Aphrodise qui, dans le Traité du destin, refuse d’accorder qu’il dépend des dieux d’être ce qu’ils sont, puisque leur existence est nécessaire (204, 12-15, Bruns). Toute la suite du traité sera, comme on le verra, en grande partie déterminée par cette référence initiale au problème posé par le Traité du destin. [->art5392]
On peut souligner ici la distinction entre le pluriel epì theoùs, qui désigne les réalités intelligibles que sont l’Âme et l’Intellect, et le singulier epì theòn, qui renvoie à l’Un. Cet exemple va à l’encontre de la thèse de J. Rist qui dans « Theos and the One in some texts of Plotinus », 1962, p. 169-180, montre que le terme theòs est généralement employé par Plotin pour désigner l’Intellect, alors qu’il réserve le déictique ekeîno au premier principe. [->art5392]
Seconde objection, tout aussi pertinente : comment affirmer la liberté absolue de l’Intellect s’il ne fait que suivre la nécessité de sa nature ? Cette objection vient, semble-t-il, tout droit du Traité du destin, puisque Alexandre refuse précisément d’attribuer la liberté aux dieux du fait que leur existence est nécessaire (204, 14, Bruns). On peut à partir de là faire l’hypothèse que la série d’objections qui apparaît dans ce début de chapitre vient d’un interlocuteur (fictif ou non) influencé par l’École péripatéticienne. [->art5394]
The Intellectual Sphere [the Divine] alone is Reason, and there can never be another Sphere that is Reason and nothing else; so that, given some other system, it cannot be as noble as that first; it cannot be Reason: yet since such a system cannot be merely Matter, which is the utterly unordered, it must be a mixed thing. Its two extremes are Matter and the Divine Reason; its governing principle is Soul, presiding over the conjunction of the two, and to be thought of not as labouring in the task but as administering serenely by little more than an act of presence.
LÉXICO: ;